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Dans l’attente de la publication éventuelle, en tout ou en partie, de l’avis juridique sollicité par le directeur général de la municipalité sur l’importance de fermer la plage en l’absence de surveillance, le moulin à rumeur continue de se faire entendre sur les fondements réels de votre décision.
Malgré deux réunions publiques très animées du conseil, malgré le dépôt d’une pétition de 500 noms, malgré les allégations selon lesquelles le maire a donné de fausses raisons pour justifier cette fermeture, le maire, les conseillers et, semble-t-il, le directeur général, maintiennent fermement leur position sur le bien-fondé de leur décision, décidés à faire la sourde oreille aux souhaits des citoyens.
Des nombreuses conversations citoyennes entendues autour de cette impasse, l’une plus persistantes s’impose: celle qu’il doit y avoir autre chose derrière l’interdiction de l’utilisation de la plage publique et cela porte à spéculer sur ce que le Conseil cache réellement dans sa manche.
Et la spéculation n’est qu’une des conséquences lorsqu’il y a une absence totale de communication. Cette question de la plage pose aussi celle d’agir en tant que communauté, d’impliquer les citoyens en amont avant que des décisions ne soient prises, d’élargir plutôt que de restreindre le rôle des bénévoles et d’informer adéquatement les citoyens sur ce qui se passe dans l’administration de leur village.
Toute communauté fonctionne mieux lorsqu’il y a un leadership qui fait en sorte que les questions importantes ne se voient pas occultées par des problèmes mineurs qui font boule de neige et qui, au final, distraient l’administration des questions et décisions majeures auxquelles elle doit s’attaquer. Ce qui se passe actuellement fait aussi écran à d’autres situations en suspens pour lesquelles notre village, distrait lui aussi, oublie de maintenir la garde.
Nous devons avoir des nouvelles de notre maire. Nous avons besoin de communiquer réellement sur tous les sujets auxquels notre communauté est confrontée: le projet de développement, la tour de communication, le pont de la ville et, oui, la plage.
Monsieur le maire, nous avons besoin que vous preniez le leadership du dialogue avec les citoyens, maintenant et régulièrement. Nous devons mettre un terme à la spéculation, à l’incertitude, au manque de direction, à la langue de bois et à ce silence inacceptable.
Brian Merrett
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Cette problématique de la plage est en train de faire naître une mobilisation sans précédent dans la communauté. Tout politicien avisé aurait régler la question avant que la situation ne prenne trop d’ampleur. Surtout s’il a encore en tête de faire avaler un projet (projet Laliberté) dont il garde les détails secrets d’ici à ce que le décret gouvernemental sur les constructions en zone inondable n’ait statuer et peut-être permis d’aller de l’avant. Sauf que notre municipalité, en s’entêtant comme elle le fait sur cette question de plage et en suscitant la grogne de beaucoup plus personnes que les habituelles opposants auxquels elle était habituée, se prépare une fronde encore plus importante si elle continue de prétendre à construire des centaines de condos en zone inondable au coeur du village. Nous serons plus nombreux et plus diversifiés le moment venu.
This issue of the beach is generating an unprecedented mobilization in the community. Any wise politician would have to settle the matter before the situation gets too big. Especially if he still has in mind to swallow a project (Laliberté project) which he keeps the details secret until the government decree on construction in floodplain has made a decision and may be allowed to go forward. Except that our municipality, stubbornly doing this on the beach issue and arousing the grumbling of many more people than the usual opponents to which it was accustomed, is preparing a sling even more important if it continues to claim to build hundreds of condos in flood zone in the heart of the village. We will be more numerous and more diverse when the time comes.