Dans son récent commentaire , M. Merrett a généralement raison, mais je tiens à préciser que les humains dépendent effectivement des écosystèmes et des interactions avec les autres espèces, mais que ces écosystèmes et ces espèces ne dépendent pas nécessairement de nous.
Nous nous sommes éloignés des écosystèmes dont nous dépendons, en utilisant des technologies et des systèmes mondiaux qui nous déconnectent des rétroactions qui se produisent localement. Si nous dégradons les sols locaux ou si nos actions entraînent la disparition des pollinisateurs indigènes, il nous suffit alors d’importer de la nourriture et même des pollinisateurs d’autres régions du monde. Enfin, si nous vivons dans une société suffisamment riche. Par le passé, les réactions des écosystèmes locaux auraient pu nous inciter à modifier nos pratiques destructrices afin de continuer à nous nourrir et à nous abriter, mais l’économie mondiale nous évite d’avoir à changer.
Cependant, nous dépendons toujours des écosystèmes, nous avons simplement retardé le cycle de rétroaction. Nous ressentirons des répercussions lorsque les systèmes mondiaux commenceront à s’effondrer, lorsque les pollinisateurs ne seront plus disponibles à l’importation, lorsque les cultures ne pourront plus pousser dans les endroits d’où nous les importons. Les pays pauvres seront les premiers à souffrir de ces rétroactions écologiques, mais nous finirons tous par les ressentir.
Nous avons énormément réorganisé les écosystèmes au cours des derniers siècles pour répondre aux besoins de l’homme (principalement en matière d’alimentation), mais dans l’ensemble, les écosystèmes se porteraient très bien et continueraient à évoluer dans une nouvelle direction si les systèmes humains ne dominaient plus les paysages. Certaines espèces dépendent actuellement de l’homme en raison de la manière dont elles ont évolué conjointement avec les sociétés humaines. Par exemple, les martinets ramoneurs dépendent désormais des infrastructures humaines pour survivre. Mais la plupart des espèces sont adaptables et n’exigent pas autant d’espace ou de ressources que l’espèce humaine, et prospéreraient probablement dans un monde sans humains.
Les humains ne peuvent cependant pas survivre sans les écosystèmes – pour la nourriture, l’eau, les médicaments, les matériaux de construction, l’air respirable et bien d’autres choses encore, y compris l’espoir et la beauté et des choses plus difficiles à mesurer et à gérer. J’espère que nous pourrons prendre conscience à la fois de notre pouvoir de gérer les écosystèmes de manière plus durable et de notre vulnérabilité : nous pouvons vivre de manière très différente avec la nature et nous ferions bien de le découvrir rapidement.
Ciara Raudsepp-Hearne
Directrice, Zones clés pour la biodiversité, Société de conservation de la faune du Canada
Bonne année à tous et un grand merci à Brian et à l’équipe de FANHCA
Ce message fait suite à l’excellent article de Brian sur la COP15, dans lequel il nous exhorte à agir à North Hatley, tout en pensant globalement. Je suis tout à fait d’accord pour dire que prendre soin de notre environnement naturel est la clé de notre avenir. Nous devons apprendre à concevoir avec la Nature, à la traiter comme notre alliée, et non comme une entité que nous pouvons maltraiter ou contrôler. Les incendies, les inondations, les tornades et les sécheresses catastrophiques deviennent des événements courants. Ce sont des signes indéniables du changement climatique et, à moins que nous ne modifiions sensiblement notre relation avec la Nature, ils risquent de se produire de plus en plus fréquemment. Je reviendrai brièvement sur ces questions en concluant ce texte.
Mais d’abord, j’aimerais me concentrer sur deux de nos plus importants atouts naturels, notre lac et notre rivière qui, après tout, ont attiré et attirent encore des gens à vivre ici. Nous devons nous rappeler que nous sommes les gardiens des magnifiques paysages qui nous entourent, nous ne les possédons pas. Nous ne sommes ici que pour une courte période. Notre travail consiste à transmettre ces cadeaux aux générations futures sans les altérer ou en les améliorant en certains cas, lorsque nous pouvons réparer des erreurs commises dans le passé ou encore maintenant.
Nous savons tous que la qualité du lac Massawippi s’est détériorée au cours des dernières décennies. Nous avons assisté à la croissance exponentielle du myriophylle, à la prolifération récurrente des algues bleues au cœur de l’été et, plus récemment, à la découverte inévitable de la moule zébrée. La navigation de plaisance excessive exacerbe certains de ces problèmes et devrait être abordée par les cinq municipalités qui partagent le lac, mais elle nécessitera également l’intervention d’autres niveaux de gouvernement. Cependant, nous pouvons et devons prendre d’autres mesures immédiates pour atténuer les dommages causés à ces précieuses ressources.
Le Village a pris une mesure importante pour réduire la pollution du lac et de la rivière avec son initiative Écoroute d’hiver, réduisant de façon significative la quantité de résidus de sel qui pénètrent dans nos cours d’eau. La prochaine étape devrait être d’utiliser les règlements existants pour s’attaquer à d’autres sources importantes de pollution liées aux produits chimiques qui sont encore utilisés sur de nombreuses pelouses et jardins. L’utilisation d’herbicides et de pesticides, qui sont tous étiquetés comme dangereux pour la santé humaine, est un parfait exemple de lutte contre la Nature et a été interdite par le village en 2010. Malheureusement, ce règlement a été adopté sans aucune publicité ni suivi.
Le même règlement interdit les engrais chimiques puissants qui, entre autres, entraînent des niveaux excessifs de phosphore dans le lac et provoquent la prolifération d’algues bleues. L’agriculture non biologique constitue une part importante de ce problème et la production d’arbres de Noël est probablement le pire contrevenant, utilisant une panoplie de produits pour faire pousser « l’arbre parfait ». Ces activités échappent malheureusement à notre contrôle, mais nous devons faire pression pour obtenir des règles plus strictes. Cependant, l’utilisation domestique, souvent excessive, d’engrais chimiques ajoutent considérablement à la charge chimique imposée au lac et nous disposons ici des outils nécessaires pour faire face au problème.
Voici quelques mots d’explication sur les impacts environnementaux de ces divers produits chimiques. Si nous les utilisons dans nos efforts pour obtenir une pelouse « parfaite » ou un jardin sans parasites, nous causons beaucoup de dommages collatéraux. Un sol sain est plein de vie microbienne qui aide les plantes à pousser. Les agriculteurs et les jardiniers biologiques stimulent cette vie grâce à des amendements sains et utilisent d’autres méthodes pour maintenir les mauvaises herbes ou les parasites à un niveau acceptable. En revanche, les produits chimiques toxiques détruisent ces organismes, créant ainsi des sols sans vie, toujours plus dépendants des apports chimiques. Ils tuent également un grand nombre de pollinisateurs qui sont un élément essentiel de notre chaîne alimentaire ou détruisent les fleurs sauvages dont ils dépendent et ils empoisonnent les plus grandes créatures, entre autres les oiseaux et les poissons.
Il est grand temps que le Village prenne des mesures pour rappeler ces règles aux citoyens par le biais de bulletins d’information expliquant les conséquences négatives de l’utilisation de produits chimiques sur nos propriétés et promouvant des alternatives écologiques.
Un autre règlement visant la santé du lac et de la rivière est l’obligation de maintenir ou de promouvoir une large bande de végétation le long de toutes les propriétés riveraines, une ouverture étroite étant autorisée pour atteindre le bord de l’eau. Cette zone tampon contribue à la santé du lac de plusieurs façons. L’un de ses rôles importants est d’absorber et d’empêcher les eaux de ruissellement nocives, provenant des propriétés et des routes, d’atteindre l’eau. Trop de propriétaires riverains de North Hatley ne tiennent pas compte de ce règlement et tondent leur pelouse jusqu’au bord de l’eau. Il convient de noter qu’Ayer’s Cliff a entrepris une enquête détaillée sur les propriétés riveraines en 2022, une étape importante visant à identifier des lacunes et d’assurer le respect de cette mesure.
Le Village devrait encourager le respect de ces règlements de plusieurs façons. D’abord il devrait expliquer au public l’objectif de ces lois et proposer des moyens de s’y conformer. De plus il pourrait dresser une liste d’entreprises d’entretien écologique des pelouses approuvées et, comme par le passé, offrir de petits arbres et arbustes appropriés pour végétaliser la bande riveraine (la zone tampon). Des mesures plus sévères devraient éventuellement être appliquées aux propriétaires qui ne se conforment toujours pas après des délais raisonnables.
Bien entendu, les cours d’eau qui se jettent dans le lac doivent également être surveillés et les zones tampons doivent être restaurées ou protégées le long de leur cours. Bleu Massawippi devra peut-être intensifier ses tests sur les cours d’eau qui se jettent dans le lac et la rivière, afin de pouvoir prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre les contaminants. Les cours d’eau qui se jettent dans le lac à partir du terrain de golf devraient être une priorité. Bien que je ne sache pas grand-chose des méthodes qu’ils utilisent pour garder leur terrain vert et sans pissenlits, je pense qu’ils pourraient tirer des leçons utiles du Waterloo Golf Club qui a réduit de plus de 90 % le niveau de phosphore dans ses étangs et ses cours d’eau au cours des dernières années.
Par des actions locales, nous pouvons contribuer à la santé et à la durabilité mondiales. Il nous faut enfin reconnaître que nous faisons tous partie du problème et que nous devons nécessairement tous faire partie de la solution. De simples changements au niveau des ménages peuvent faire une différence. Bien que nous ne puissions pas inverser la plupart des changements environnementaux négatifs auxquels nous sommes confrontés de plus en plus fréquemment, nous pouvons néanmoins nous efforcer d’atténuer certaines des menaces pour la santé de la planète auxquelles les générations futures devront faire face.
Chacun d’entre nous peut réduire son empreinte écologique de diverses manières. Nous pouvons, par exemple, baisser un peu le thermostat, étendre le linge à sécher, encourager la production alimentaire locale, réduire nos déchets ménagers, réparer au lieu de remplacer, conduire moins ou faire du covoiturage. Nous devons apprendre à prendre le temps d’évaluer minutieusement nos plans et nos activités à la lumière du bien commun, et pas seulement de ce qui est bon pour nous personnellement, ce qui peut exiger plus de temps et d’efforts que nous ne l’avons fait par le passé.
Nous assistons à de plus en plus de catastrophes liées aux conditions météorologiques dans le monde, y compris la migration forcée de millions de réfugiés, fuyant la sécheresse, la famine et la montée des eaux. Nous ne pouvons pas simplement espérer ou prier pour un avenir meilleur, nous devons travailler dur pour cela. Nous ne pouvons pas attendre que les autres agissent, chacun d’entre nous peut trouver des moyens de contribuer à un changement positif. Nous avons beaucoup de chance de vivre sur cette belle planète, mais nous devons la traiter beaucoup mieux… il n’y a pas d’échappatoire et découvrir que d’autres formes de vie existent ailleurs dans l’Univers ne changera rien. Nous sommes ici pour rester… ou pour ne pas rester… cela dépend de nous. Si nous ne réparons pas les cicatrices maintenant, la Nature les réparera après notre disparition.
Michael Grayson
PS Le protocole de Montréal de 1987 a permis d’interdire l’utilisation des CFC dans le monde entier, aidant ainsi la couche d’ozone, si importante pour la planète, à se reconstituer sur une période de 30 ans. Cela permet d’espérer l’arrêt d’autres activités destructrices et la guérison éventuelle de cicatrices que l’homme a infligées à la planète. Mais nous devons garder à l’esprit que les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont beaucoup plus vastes et compliqués dans leur portée, et qu’ils doivent en grande partie être résolus par nous-mêmes, et non par les gouvernements ou par d’autres.
AVIS EST PAR LA PRÉSENTE DONNÉ QUE LE COMITÉ DE DÉMOLITION TIENDRA UNE ASSEMBLÉE DE CONSULTATION PUBLIQUE EN VUE D’ÉTUDIER UNE DEMANDE D’AUTORISATION DE DÉMOLITION POUR LE BÂTIMENT PRINCIPAL.
LE 24 JANVIER 2023, à 17 h 00 AU CENTRE COMMUNAUTAIRE DE NORTH HATLEY, 3127, CHEMIN CAPELTON
Au cours de cette séance, une période sera consacrée aux questions des citoyens relativement à cette demande de démolition ainsi qu’au programme préliminaire de réutilisation du sol dégagé proposé.
Toute personne voulant s’opposer à la délivrance d’un certificat d’autorisation de démolition doit, dans les 10 jours de la publication de cet avis ou, défaut, dans les 10 jours qui suivent l’affichage de l’avis sur l’immeuble concerne, faire connaître par écrit son opposition motivé au secrétaire-trésorier de la municipaité.
par courrier au 3125 Chemin Capelton, North Hatley, QC, JOB 2C0
Les documents d’information sont disponibles pour consultation au bureau de la Municipalité
_________________
190 MAIN STREET, NORTH HATLEY, QC (lot # 4 090 460)
NOTICE IS HEREBY GIVEN THAT THE DEMOLITION COMMITTEE WILL HOLD A PUBLIC CONSULTATION MEETING TO CONSIDER AN APPLICATION FOR AUTHORIZATION TO DEMOLISH THE MAIN BUILDING.
JANUARY 24, 2023, at 5:00 p.m. AT THE NORTH HATLEY COMMUNITY CENTRE, 3127 CAPELTON ROAD
During this meeting, there will be time for questions from the public regarding this demolition application and the proposed preliminary reuse program for the cleared land.
Any person wishing to object to the issuance of a certificate of authorization for demolition must, within 10 days of the publication of this notice or, failing that, within 10 days of the posting of the notice on the property concerned, make known in writing his or her reasoned objection to the Secretary-Treasurer of the municipality.
by mail to 3125 Capelton Road, North Hatley, QC, JOB 2C0