Communiqué du directeur générale / Message from the Town Manager

English follows)
Dans un récent courriel adressé à Vincent Ranallo, le directeur général de la municpalité de North Hatley a écrit: « La présente est pour préciser que la séance extraordinaire du 4 juillet n’a pas pour objet de discuter de l’avis juridique. Le Conseil établira son orientation quant à la diffusion publique de l’avis juridique, ce qui requiert une décision (résolution) de sa part. Comme prévu au Code municipal, la période de question portera sur le seul sujet à l’ordre du jour soit la diffusion de l’avis. Toute question portant sur le contenu de l’avis juridique pourra être abordée lors de la séance régulière du 9 juillet. »
Commentaire : Depuis quand est-il nécessaire d’avoir une résolution du Conseil et d’établir une « politique » avant de rendre public un avis juridique? C’est peut-être un signe de divisions au sein du Conseil sur ce sujet, et il serait utile de déterminer quels conseillers sont en faveur d’une divulgation complète de l’opinion et lesquels ne le sont pas. Voir aussi « Questions pour le 4 juillet 2018 » sur ce site pour plus de détails sur la prochaine réunion. – Paul St-Pierre
C’est intéressant de noter que le directeur générale a terminé son courriel avec ces mots : « Espérant cette précision utile, je vous invite à la diffuser dans vos réseaux. » – administrateurs FANHCA
Les opinions exprimées sur ce site Web reflètent celles de leurs auteurs. L’espace est offert à titre de service à la communauté et FANHCA, ses administrateurs et son hébergeur ne peuvent en aucun cas être tenus responsables des opinions qui y sont émises.
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In a recent e-mail to Vincent Ranallo, the North Hatley town manager wrote the following: “By the present I wish to make it clear that the special meeting on July 4 is not to discuss the legal opinion itself. Council will establish its policy regarding the public diffusion of the opinion, which requires on its part a decision (a resolution). As stipulated in the Municipal Code, the question period will address only the subject on the agenda, i.e. the diffusion of the opinion. Questions concerning the content of the legal opinion can be raised at the regular session on July 9.”
Comment: Since when has it been necessary to have a resolution from Council and to establish a ‘policy’ before making public a legal opinion? This is perhaps a sign of divisions within Council on this subject, and it would be worthwhile determining which councillors support full disclosure of the opinion and which do not. See also ‘”Questions for the Fourth of July” on this website for further discussion of the upcoming meeting. – Paul St-Pierre
It is interesting to note that the town manager ended his email, saying, “Hoping that this information is useful, I invite you to share it on your network.” – FANHCA administration
The opinions expressed on this website are those of their authors. Space on the website is provided as a service to the community and FANHCA, its administrators and host cannot be held responsible for any of the opinions expressed thereon.

Commentaire

(English follows)

Opinion à l’éditeur

Il était une fois une paisible plage publique de sable à North Hatley. Les résidents locaux y nagaient tôt le matin, les familles se sont rassemblées pour pique-niquer et jouir de magnifiques couchers de soleil. Il en est resté ainsi pendant cinquante ans, au cours desquels un groupe de bénévoles dévoués, la Société récréative de North Hatley (SRNH), a géré la plage de façon sécuritaire, efficace et harmonieuse. Ils ont recueilli des fonds pour payer les sauveteurs, les instructeurs et acheter de l’équipement comme des voiliers. La ville a contribué très peu au budget annuel de la plage. Il y a quelques années, la belle palissade de bois a été remplacée par une clôture de style industriel, mais la porte n’était jamais barrée.

Cette « situation parfaite » s’est terminée brusquement ce printemps lorsque la Ville a fait de la plage leur plus récent champ de bataille. Maintenant, la porte est verrouillée la plupart du temps. Après avoir tenté d’imposer des conditions inacceptables au SRNH, la Ville a pris le contrôle de la plage et limite son utilisation à certaines heures pendant 71 jours de l’année. Les résidents de North Hatley possèdent collectivement cette plage, mais l’accès est maintenant interdit pour plus de 90% de l’année, si toutes les heures sont comptées.

Si vous voulez nager avant la fin de juin ou après le 20 août ou profiter d’une baignade tôt le matin, vous feriez mieux de chercher des alternatives. De nombreux citoyens se rendent maintenant au quai municipal pour leur baignade matinale, tandis que le petit parc près du quai (appartenant à l’Association de protection du lac) est bondé de familles plus tard dans la journée, réclamant un meilleur accès au lac. Ces options vont certainement à l’encontre du prétexte d’augmenter la sécurité publique en fermant la plage quand il n’y a pas de sauveteur !

D’autres options consistent à ramper sous la clôture, enlever les portes de leurs charnières ou venir équipées d’échelles ou de coupe-fil. Cet ancien havre accueillant a pris l’allure d’un camp de détention, y compris une caméra de surveillance. La plage est maintenant à moitié vide les soirs chauds, en raison de la forte augmentation des frais pour les résidents de Waterville et du Canton de Hatley. Beaucoup moins d’enfants sont inscrits aux cours de natation, de voile et de tennis. La rumeur est qu’il n’y aura pas de voile et de tennis pour les enfants, cet été. Les enfants seront les plus grands perdants.

La Ville devra maintenant assumer tous les coûts de fonctionnement de la plage. Étonnamment, un mois après avoir décidé de prendre le contrôle de la plage, la Ville n’avait toujours pas prévu de budget pour cette nouvelle dépense majeure. Les revenus seront en baisse, tandis que les coûts de personnel augmenteront. Incroyablement, le sous-directeur et le secrétaire de la ville ont été payés du temps supplémentaire pour inscrire les usagers de la plage les premiers week-ends d’ouverture de la plage. Il ne faut pas de génie pour prédire un grand déficit cet été, ce que nous, les contribuables, devrons bien sûr assumer. Payer beaucoup plus pour une plage que nous ne pourrons utiliser qu’au 1 / 10ème de l’année est dur à estomaquer.

La rumeur va bon train à North Hatley. Est-ce que la Ville veut délibérément accumuler un déficit pour justifier la location d’espaces à des entreprises commerciales : un resto-bar, la location de bateaux et plus encore ? Pourquoi pas un casino ? Ou plus radicalement, vendre la propriété de la plage pour des condos.

En mettant de côté les fantasmes, cette question a indéniablement soulevé plus de colère que toute autre décision de la Ville ces dernières années. Les gens ont toujours jouit du droit d’aller à la plage quand ils voulaient. L’accès est maintenant contrôlé par une administration municipale paternaliste. Lors des deux dernières réunions du Conseil, de nombreux citoyens, qui n’y assistent pas normalement, ont exprimé des sentiments forts sur les nouvelles règles de la plage. Ils ne veulent pas qu’on leur dise quand ils peuvent ou ne peuvent pas utiliser leur plage publique. Pourtant leurs protestations tombent dans l’oreille d’un sourd, rien ne change. Les appels au dialogue sont ignorés, tout comme les pétitions. Les réponses du maire sont trompeuses ou dénuées de sens, les promesses sont brisées.

Pourquoi North Hatley ne peut-elle pas mettre en place des panneaux d’avertissement, comme presque toutes les plages publiques du Québec et d’ailleurs en Amérique du Nord, indiquant : « Nage à vos risques et périls » ou « Baignade interdite en l’absence de sauveteur » ? Ou mieux encore, défaire tout simplement la clôture ce qui dégagerait la Ville des risques de poursuite. Je pourrais continuer encore et encore, mais je vais terminer en partageant trois pensées :

– L’une des raisons pour lesquelles nous avions acheté une maison ici il y a 15 ans était la présence du lac et l’accès à l’année à la plage publique.

– La Ville retire une incitation importante pour les jeunes familles à choisir North Hatley, et même pour les nouvelles entreprises à s’établir ici.

– Certaines personnes qui louent des habitations ici me disent qu’elles pensent à déménager, si cette impasse continue.

Après tout, quel est l’intérêt de vivre dans un village près d’un lac, si vous ne pouvez pas utiliser le lac ? Couper l’accès à la plage municipale de cette manière lourde peut entraîner des répercussions de grande envergure sur notre communauté.

AVIS IMPORTANT

La Ville a convoqué une réunion publique extraordinaire à 17 h 30, le mercredi 4 juillet, au Centre communautaire, afin de révéler l’avis juridique qu’elle a demandé concernant ses responsabilités en matière de la plage.

Les citoyens devraient assister en grand nombre, soit pour applaudir ou pour protester.

Il y aura aussi une réunion plénière du conseil quelques jours plus tard le 9 juillet à 19h00.

Michael Grayson

Les opinions exprimées sur ce site Web reflètent celles de leurs auteurs. L’espace est offert à titre de service à la communauté et FANHCA, ses administrateurs et son hébergeur ne peuvent en aucun cas être tenus responsables des opinions qui y sont émises.

Commentary

Opinion piece to the Editor

Once upon a time there was a peaceful, sandy public beach in North Hatley. Local residents went there for an early morning swim, families gathered for picnics and magnificent sunsets. It remained that way for fifty years, during which time a dedicated group of volunteers, North Hatley Recreation Society (NHRS), ran the beach safely, efficiently and harmoniously. They raised money to pay lifeguards, instructors and purchase equipment such as sailboats. The Town contributed very little to the annual beach budget. A few years ago, the friendly wooden palisade was replaced by an industrial style fence, but the gate was always open.

This “perfect situation” ended abruptly this spring when the Town made the beach their latest battleground. Now, the gate is locked most of the time. After trying to impose unacceptable conditions on NHRS, the Town has taken control of the beach and is limiting its use to certain hours on 71 days of the year. North Hatley residents collectively own this beach, yet access is now barred for more than 90% of the year, if all hours are taken into account.

If you want to swim before late June or after August 20th or enjoy an early morning dip at any time, you’d better look for alternatives. Many citizens now go the municipal wharf for their morning swim, while the small park next to the wharf (belonging to the Lake Protection Association) is crowded with families later in the day, clamouring for better access to the lake. These new habits certainly fly in the face of the pretext of raising public safety by closing the beach when there is no lifeguard!

Other options are to crawl under the fence, remove gates from their hinges or come equipped with ladders or wire-cutters. This former welcoming haven has taken on the feeling of a detention camp, complete with surveillance camera. The beach is now half empty on hot evenings, because of the sharp increase in fees to residents of Waterville and Canton de Hatley. Far less children are enrolled in swimming, sailing and tennis classes. The rumour is that there will be no sailing and tennis for kids, this summer. Children will be the biggest losers.

The Town will now have to meet the full costs of running the beach. Amazingly, a month after deciding to take over the beach, the Town still had made no budgetary provision for this major new expenditure. Revenue will be down, while staffing costs will rise. Incredibly, the Town’s deputy manager and secretary were paid overtime to register beach users on the opening weekends in June. It takes no genius to predict a large deficit this summer, which of course we the tax-payers will have to shoulder. Paying a lot more for a beach which we will only be able to use for 1/10th of the year is a no-brainer.

The rumour mill is going strong in North Hatley. Is the Town purposefully running up this deficit to justify renting space to commercial ventures? Setting rumours aside, this issue has undeniably raised more anger than any other Town decision in recent years. People have always enjoyed going to the beach whenever they chose. Access is now being controlled by a paternalistic Town administration. At the last two Council meetings, many citizens who normally never attend expressed strong feelings over the new beach rules. They do not want to be told when they can or cannot use their public beach. Yet their protests fall on deaf ears, nothing changes. Appeals for dialogue are ignored, as are petitions. Responses by the Mayor are misleading or meaningless, promises are broken.

Why cannot North Hatley put up warning signs, like almost every public beach in Quebec and elsewhere in North America, saying: “Swim at your own risk” or “Swimming forbidden when no lifeguard present”? 

Or perhaps the best solution: simply remove the fence and gate which are at the heart of the issue; this could apparently let the Town off the hook. I could go on and on, but I will finish by sharing three thoughts:

  • One of the reasons we had for buying a home here 15 years ago was the lake and year-round access to the public beach.
  • The Town is taking away an important incentive for young families to choose North Hatley, and even for new businesses to locate here.
  • Some people who rent homes here tell me they might move away, if this stand-off continues. 

After all, what is the point of living in a village by a lake, if you cannot use the lake? Cutting access to the municipal beach in this heavy-handed manner may result in far-reaching repercussions on our community.

IMPORTANT: The Town has convened a special public meeting at 5.30 pm, Wednesday, July 4 at the Community Centre, to reveal the legal opinion which it has sought regarding its beach responsibilities.

Citizens should attend in large numbers, either to applaud or to protest.

There will also be a full council meeting a few days later on Monday, July 9 at 7.00 pm.

Michael Grayson

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la voix du village the voice of the village