Réflexions sur le Connaught de la part de deux habitants de North Hatley de longue date / Musings on the Connaught from two long-time village residents

(English follows)

Notre village a de nombreuses structures qui ont vu le jour juste avant le tournant du siècle dernier et qui ont été modifiées continuellement jusqu’au moment où nous entamons le XXIe siècle. Un grand nombre de ces structures sont des bâtiments « patrimoniaux », en ce sens qu’elles témoignent de l’époque à laquelle elles ont été construites. La plupart d’entre eux n’ont pas reçu de désignation officielle à cet effet par le MCCQ (Ministère de la Culture et des Communications du Québec).
 
La maison dans laquelle nous vivons en est un exemple. C’est un exemple classique d’une maison de ferme des années 1890. L’isolation des murs de la maison d’origine était inexistante et en hiver des congères s’accumulaient dans les coins de la pièce principale. Même dans les années 1970, le sol du sous-sol était en terre battue et l’eau passait librement de la crête au-dessus de la maison à travers d’énormes pierres des champs soutenant la maison. Nous avons acheté et rénové la maison dans les années 80. Elle a nécessité une reconstruction majeure, et nous disposons maintenant d’une maison avec tous les conforts modernes, relativement efficace en énergie, qui affiche toujours son caractère de simple maison de ferme.
 
Nous savons donc, comme beaucoup des résidents de North Hatley, que les vieux bâtiments doivent être constamment rénovés, sinon ils meurent. Dans le sud de la France et en Italie il existe une myriade d’exemples d’anciens bâtiments en pierre de l’époque romaine qui ont été continuellement modernisés pour les maintenir habitables dans l’idiome actuel. Le caractère des bâtiments d’origine est toujours présent, et ils restent des espaces vivants pour les habitants d’aujourd’hui.
 
Ce qui nous amène au Foyer Connaught au centre de North Hatley, un bâtiment emblématique qui porte en elle l’histoire de la maison du premier médecin et maire, d’un centre de formation pour infirmières, et puis, en tant que le Connaught Inn, d’un lieu de refuge pour les voyageurs. De nombreux changements ont été apportés au bâtiment au fil des années, afin de rendre le bâtiment confortable et fonctionnel pour les personnes qu’il accueillait à l’époque. Le bâtiment est maintenant vide – ce qui constitue une condamnation à mort pour tous les bâtiments.
 
Les Communautés de Retraités Massawippi (CRM – anciennement Grace Christian) gèrent le bâtiment en tant que résidence pour personnes âgées depuis le milieu du XXe siècle. En 1987, le bâtiment a été cité comme bâtiment du patrimoine lorsque la municipalité a déclaré le centre du village site du patrimoine. Les nouveaux codes du bâtiment introduits en 2014 et entrés en vigueur en 2018 ont eu pour effet de rendre l’immeuble essentiellement inutilisable pour les personnes âgées.
 
Les CRM ont donc élaboré des plans pour la rénovation de l’ancien bâtiment, en consultation avec la communauté. En octobre 2018, les CRM étaient en mesure de réaliser leurs plans. Parce que le bâtiment est un bâtiment patrimonial, certains habitants de notre village se sont demandés si la rénovation devait laisser le bâtiment tel quel ou permettre la déconstruction et la reconstruction dans le style du bâtiment existant. Certains habitants de North Hatley insistent sur le fait que, pour préserver les qualités « patrimoniales » du Connaught, il doit rester tel qu’il est actuellement, encaissé à l’arrière par une banalité en brique, avec des problèmes de solidité des fondations et des murs de briques, et d’autres problèmes liés à la sécurité en tant qu’espace habitable.
 
Dans de différentes circonstances, on aurait peut-être pu trouver les ressources nécessaires pour remettre la maison dans son état initial, pour qu’elle soit considérée comme une pièce de musée représentant l’époque et la culture dont elle est issue. Mais étant donné qu’il se situe au centre de notre village et a toujours eu une fonction sociale importante liée à la fourniture de soins pour nos résidents, la plupart des gens considèrent que le bâtiment a plus de valeur en tant que structure vivante où on continue à fournir des soins qu’en tant que pièce de musée.
 
La proposition, un effort conjoint des CRM et de notre municipalité, visant à éliminer complètement les vestiges de l’ancien bâtiment et à recréer un nouveau bâtiment pour les personnes âgées de notre village, est peut-être dramatique, puisqu’elle préconise la suppression des derniers éléments de la maison d’origine. Mais essayer de sauver l’ancienne structure, encastrée à l’arrière, ne peut se justifier économiquement. (Le coût de la reconstruction sera entièrement à la charge des CRM, entièrement financé par des citoyens.) Ainsi, le projet d’agrandir l’établissement pour accueillir 26 personnes dans une nouvelle construction, en rapprochant la structure à la rue principale tout en recréant fidèlement une façade rappelant le bâtiment d’origine. Beaucoup de gens pensent que ce projet regroupe le meilleur des mondes que nous essayons de réconcilier.
 
Le CCUP (Comité consultatif d’urbanisme et de patrimoine) est chargé d’examiner les plans du projet de démolition-reconstruction de l’immeuble Connaught et de se prononcer sur la base du PIIA (Plan d’implantation et d’intégration architecturale), du règlement sur la démolition et des règlements du MCCQ concernant le site du patrimoine. On comprend que les membres du CCUP puissent considérer la destruction du bâtiment Connaught d’origine comme inacceptable à la lumière de ces règlements. Cependant, un peu de réalisme pratique est nécessaire à ce stade-ci. Supposons que l’on décide que le Foyer Connaught ne sera pas touché.
 
On se retrouverait alors avec un vieux bâtiment en ruine attaché à une laideur en brique. Comment cela peut-il être utile à notre réalité actuelle? Que fera-t-on maintenant avec ce bâtiment moribond? Nous sommes à peu près certains que la communauté n’est pas prête à financer une quelconque reconstitution du bâtiment original de Dr. Edgar. Mais le village est prêt à soutenir les efforts de la communauté pour faire passer ce bâtiment au XXIe siècle et donner à nos aînés un endroit magnifique où vivre dans le village qu’ils connaissent et qu’ils aiment. Le nouveau bâtiment a été conçu pour répondre à toutes les exigences règlementaires, y compris celles du MCCQ, et dans la reconstitution de la façade Edgar nous reconnaîtrons tous, face à ce nouvel espace où vivront nos aînés, l’icône culturelle de l’ancien bâtiment. Le Connaught peut survivre dans sa nouvelle réincarnation.
 
Nos agents municipaux travaillent maintenant avec le propriétaire actuel du Connaught, les CRM, pour leur permettre de réaliser les plans initialement déposés en 2016 et approuvés en 2017. Apparemment, des retards et des problèmes juridiques ont rendu invalides les permis originaux. On est en train maintenant de prendre des mesures afin d’obtenir l’approbation légale nécessaire des plans et la délivrance des permis requis pour la reconstruction. En fin de compte, le destin du Connaught sera décidé par une majorité des conseillers municipaux, élus par nos citoyens pour prendre de telles décisions. Si les plans sont approuvés et les permis délivrés, les CRM, avec les permis en main, pourront aller de l’avant avec les plans de construction des nouveaux appartements. Nous pensons que notre communauté ferait bien de soutenir cet effort et de s’abstenir de tout discours qui sème la discorde.
 
David Campbell et Elizabeth Fee Campbell, citoyens


 
Our village has many structures that originated just before the turn of the last century that have been modified continuously as we move on into the 21st century. Many of these structures are “heritage” buildings, in that they are witness to the time at the turn of the century when they were built. Most of these are not currently officially designated as heritage by the MCCQ (Québec Ministry of Culture and Communications).
 
The house we live in is an example. It is a classic example of a farmhouse of the 1890’s. The insulation in the walls of the original house was thin air, and snowdrifts accumulated in the corners of the main room in winter. Even in the 1970s the basement was a dirt floor, and water ran through freely from the ridge above the house, through huge foundation fieldstones that held up the house. We bought and renovated the house in the 80’s, which required major reconstruction, and now have a house with modern comforts, relatively energy efficient, that still projects its character as the simple farmhouse it was.
 
So, we know, first-hand, as do many of our North Hatley residents, that old buildings must be constantly updated, or they die. There are myriad examples of old stone buildings from the Roman era in southern France and Italy that have undergone continual upgrade to keep them habitable in the current idiom. The character of the original building is still there, while it is still a vibrant space for today’s people to live in.
 
Which brings us to the Connaught Home in the centre of North Hatley, an iconic building that carries in its bones the history of the home of the first doctor, mayor, and training centre for nurses, then as a place of refuge for travellers as the Connaught Inn. Many changes were made to the building over time – they were made to make the building comfortable and functional for the people it welcomed at the time. The building now sits empty – ultimately a death sentence for any building.
 
The Massawippi Retirement Community (MRC – formerly Grace Christian) have managed the building as a seniors’ residence since the middle of the 1900’s. In 1987 the building was cited as a heritage building when the municipality declared the village centre as a heritage site. New building codes brought in in 2014 and enforced in 2018 left the building essentially unfit for habitation by seniors any longer.
 
MRC therefore developed plans in consultation with the community to renovate the old building. As of October 2018, MRC was in a position to implement their plans. Because the building is a heritage building, a debate has arisen among some residents in our village as to whether the renovation should leave the building standing as is, or allow deconstruction and reconstruction in the idiom of the existing building. Some North Hatley citizens are insisting that, in order to preserve the “heritage” qualities of the Connaught building, it must be left standing, encased as it is at its back end by a brick banality, with issues about the soundness of the foundation and the brick walls among other issues of its safety as a living space.
 
In different circumstances, perhaps the resources could be found to return the house to its original state, to stand as a museum piece to represent the period and culture it sprang from. But given that it stands in the centre of our village, and has always had an important social function in providing care for our residents, the building is seen by most as having more value as a living structure that continues to provide care than as a museum piece.
 
The proposal, a joint effort of the MRC and our municipality, to completely remove the remains of the old building and recreate a new building for the seniors of our village, is perhaps dramatic, as it advocates removing the only remaining bits of the original house. But trying to save the old structure, encased as it is on its back side, cannot be justified economically. (The cost of the reconstruction will be entirely paid for by the MRC, which is funded entirely by private citizens.) So, the plan to expand the facility to accommodate 26 people in a new construction, to move the structure closer to the main street while faithfully recreating a façade that calls up the original building, many think gives us the best of the worlds we are trying to reconcile.
 
The CCUP (Planning and Heritage Advisory Committee) is required to review the plans of the proposed demolition-reconstruction of the Connaught building and make judgment based on the PIIA (Architectural Integration Plan), on the demolitions by-law, and on the regulations from the MCCQ regarding the Site Patrimoine. It is understandable why members of the CCUP could see the destruction of the original Connaught building as unacceptable in light of these regulations. However, we need to inject a bit of practical realism into the mix. Supposing it is decided that the Connaught Home should not be touched.
 
Now you have an old, crumbling building attached to a brick ugliness. How is that of any use to our current reality? What will be done now with this building that is no longer alive? We are pretty sure that the community is not ready to fund any kind of re-creation of the original Dr. Edgar building. But the village is ready to support a community effort to move this building into the 21st century and give our seniors a beautiful place to live in the village they know and love. The new building has been designed to meet all the regulatory requirements, including the MCCQ, and in the re-creation of the Edgar façade, we will all recognize, in the face of our seniors’ new living space, the cultural icon of old. The Connaught can live on in its new reincarnation.
 
Our municipal officers are now working with the current owner of the Connaught, the MRC, to allow them to implement plans originally deposited in 2016 and approved in 2017. Apparently, delays and legal issues made the original permits invalid. Steps are now being followed to reach legally correct approval of the plans and issuance of required permits for the reconstruction. Ultimately the fate of the Connaught will be decided by a majority of municipal councillors, people our citizens elected to make such decisions. If the plans are approved and permits issued, the MRC, with permits in hand, can move forward on plans to get the new apartments built. We think our community would do well to support this effort and refrain from engaging in divisive discourse.

David Campbell and Elizabeth Fee Campbell, citizens

Le Connaught : une proposition / The Connaught: A Proposal

(English follows)

La situation avec le Connaught est pour le moins inquiétante; il serait regrettable que le projet de conversion du bâtiment en appartements pour personnes âgées autonomes ne se concrétise pas. De nombreuses personnes voient dans ce projet un moyen de rester à North Hatley pendant qu’elles sont encore autonomes et de garantir leur accès à des soins plus importants à l’avenir, s’ils deviennent nécessaires. Il est également regrettable que le ministère de la Culture et des Communications du Québec n’ait pas été consulté plus tôt au sujet des travaux proposés de rénovation et de démolition partielle, car toutes les exigences de la loi doivent être respectées. Peu importe la façon dont le ministère a récemment pris connaissance du projet; au lieu de faire des reproches à qui que ce soit, nous devons montrer notre soutien à l’idée qui sous-tend le projet et déterminer comment nous pouvons nous assurer que, même modifié, il ira de l’avant.

Ma proposition serait la suivante (il ne s’agit que de suggestions pouvant servir à encourager un débat au sein de la communauté) :

1) que les Communautés de Retraités de Massawippi, en collaboration avec le village de North Hatley, organise une réunion pour expliquer ce que le ministère et le village exigent exactement, et si, une fois ces conditions remplies, le projet est certain de pouvoir se réaliser. Le coût des mesures requises devrait également être précisé;

2) que des activités de levée de fonds aient lieu ensuite au sein de la communauté afin de recueillir les montants que ces mesures impliquent; cela aurait pour effet non seulement d’alléger le fardeau des Communautés de Retraités de Massawippi, mais aussi de démontrer le soutien apporté au projet par la communauté. On pourrait s’attendre à ce que le village de North Hatley fasse un don généreux à de telles activités;

3) et, éventuellement, que l’on recherche du financement pour un concours sollicitant l’avis des architectes sur les travaux de rénovation proposés, en vue de parvenir – dans les limites des contraintes existantes, financières et autres – à une proposition qui corresponde plus à l’environnement construit et naturel de North Hatley.

Certaines personnes peuvent penser que le troisième point est inutile; d’autres peuvent penser que c’est essentiel. Quoi qu’il en soit, ce que ce texte veut suggérer c’est un moyen de sortir de l’impasse qui met en danger un projet qui a reçu l ‘appui de nombreux habitants de North Hatley.

Paul St-Pierre

à lire:

https://fanhca.org/2019/02/21/tragic-situation-with-the-connaught-home/
et
https://fanhca.org/2019/03/09/connaught-home-conundrum/



The situation with the Connaught is worrisome, to say the least, and it would be unfortunate if the project of converting the home into apartments for autonomous seniors does not go ahead. Many people see in this project a way to continue to stay in North Hatley while they are autonomous and to ensure their access to greater care in the future, if and when necessary. It is also unfortunate that the Ministry of Culture and Communications of Québec was not consulted on the proposed renovations and partial demolition at an earlier stage, since whatever requirements exist under the law need to be met. Instead of trying to assign blame for the recent involvement of the Ministry, we need to show our support for the idea behind the project and determine how we can ensure that the project, even if modified, goes ahead.

My proposal would be the following (this is meant only to encourage discussion within the community):

1) that Massawippi Retirement Communities together with the Village of North Hatley hold a meeting to explain what exactly is being required by the Ministry and by the Village, as well as whether, if the conditions are met, the project is then certain to go forward. The estimated cost of the measures now being required should be made public as well;

2) that fund-raising activities then take place within the community to raise the amount of money these measures involve; this would have the effect not only of lessening the burden on Massawippi Retirement Communities, but also demonstrate the support within the community for the project. The Village of North Hatley could be expected to donate generously to such activities;

3) and, possibly, that funding be sought for a competition asking for input from architects on the proposed renovations, with a view to arriving – within the existing constraints, financial and other – at a proposal that better fits with North Hatley’s built and natural environment.

Certain people may feel the third point is unnecessary; others may feel it is essential. In any case, the purpose of this piece is to suggest a way out of an impasse that endangers a project many people in North Hatley want.

Paul St-Pierre

also read:

https://fanhca.org/2019/02/21/tragic-situation-with-the-connaught-home/
and
https://fanhca.org/2019/03/09/connaught-home-conundrum/

Projet de condo : mise à jour / Condo Project Update

(English follows)

Lors de la réunion du conseil de NH le 4 mars 2018, le conseil a adopté une motion visant à soumettre à nouveau le plan de gestion, désormais révisé par le MRC, maintenant que le moratoire sur la construction en zone inondable a pris fin. Ladite révision ne consistait en fait que dans l’adoption d’une nouvelle carte de la zone d’inondation, modifiée afin de corriger une erreur. Cette nouvelle carte a pour effet d’augmenter l’étendue de la zone 0-20 ans de la plaine inondable.

Le conseil municipal a confirmé que le plan demande l’autorisation de construire plusieurs grands bâtiments comportant jusqu’à 200 unités de condos résidentiels dans cette zone inondable de grand courant (0-20 ans).
Bien que les codes fédéral et québécois ne permettent pas de nouvelles constructions résidentielles dans les zones inondables de grand courant, la proposition avancée tire parti d’une clause du code du Québec qui permet une telle construction à condition que certaines méthodes d’imperméabilisation soient suivies pour la construction dans les zones de faible courant (20-100 ans).

Étant donné que la zone d’inondation à North Hatley comprend les deux types de zones, le conseil demande l’autorisation d’appliquer aussi ces normes dans la zone de grand courant.

L’actuel Code de protection civile du Québec place la responsabilité financière pour les dommages causés par les inondations sur le propriétaire des propriétés dans les zones inondables et sur les municipalités qui autorisent de telles constructions.

Les constructions dites ‘immunisées’ ne font actuellement pas l’objet d’une exception à cette responsabilité. Le conseil a été prié d’éclaircir ce point, mais a choisi de soumettre sa demande sans de plus ample clarification.
Le conseil avait obtenu un avis juridique en 2014 qui recommandait d’inclure une notation indiquant qu’il s’agit d’une zone inondable sur chaque acte de propriété. De cette façon, tout acheteur de ces propriétés saurait, avant d’acheter, que la propriété se situe en zone inondable et serait informé des responsabilités financières qui en découlent. Le conseil a choisi d’ignorer cet avis, étant donné que cette information pourrait décourager un développeur de poursuivre le projet.

Nous voici maintenant cinq ans plus tard, et le conseil s’appuie toujours sur les avis juridiques et de construction obtenus au prix de 300 000 $, qui établissent des normes arbitraires au nom de précautions relatives au changement climatique. Le conseil présume qu’en agissant ainsi il respecte ses obligations légales. Le conseil a systématiquement refusé toute consultation des citoyens du village avant de demander ce plan de gestion. Cela malgré le fait que le conseil était tenu d’organiser une réunion publique afin de recueillir les commentaires des citoyens avant d’entamer la prochaine phase. Cela dit, il est à noter néanmoins que le conseil n’a aucune obligation légale de suivre les suggestions ou recommandations des contribuables.

Nous savons tous comment le conseil a réagi aux commentaires du public cet été concernant les problèmes de sécurité sur la plage municipale.
Le conseil prétend que les nouvelles règlementations se trouvant dans le PPU qu’ils ont préparé définiront mieux ce qui sera et ne sera pas autorisé, suggérant que le PPU sera plus contraignant que le plan de gestion proposé, tout en maintenant la construction dans les zones inondables.


En fin de compte, nous voici avec deux propositions différentes : une pour le gouvernement et une seconde pour les résidents de North Hatley. Tout cela n’a aucun sens.

À moins d’un engagement explicite du gouvernement du Québec à continuer de fournir une aide publique en cas de catastrophe naturelle le village se trouvera, de façon PERMANENTE, en situation financière très précaire!

Par ailleurs, l’effet démographique de ce plan de gestion sera d’augmenter la population de notre village de 700 habitants, dont 500 personnes supplémentaires dans les 200 condos prévus. En outre, ce plan prévoit également un nouveau centre commercial, non encore défini, un parking souterrain dans la zone inondable de 20 ans pour un nombre non spécifié d’automobiles, qui devront tous être entassés dans une zone de 1 hectare. Les bâtiments prévus auront jusqu’à 5 étages, soit une hauteur totale à l’instar de la proposition initiale de M. Laliberté.

Contre toute évidence nous sommes cependant assurés qu’il s’agit de spécifications entièrement révisées, aucunement liées à la proposition d’origine de M. Laliberté. Comme vous pourrez le constater en comparant les textes, le conseil fait preuve certainement d’une grande originalité!

S’il vous plaît, écrivez à notre député provincial local, à l’adresse suivante – [email protected] – pour mettre fin à ce cirque, car il est maintenant évident que le conseil n’écoute plus les citoyens.

Donald Watt

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At the North Hatley March 4, 2018 Council meeting, the Council passed a motion to resubmit the now revised MRC Plan de Gestion, (Management Plan) now that the moratorium on flood zone construction has expired. The revision only affected a new flood zone map, revised to correct an error, which extends the 20 year flood levels over a much larger area of the flood plain.

The Council confirmed that the Plan asks for authorization to build up several large buildings containing up to 200 residential condos in the high velocity (20 year) flood zone.

Though both the Federal and Quebec codes do not permit new residential construction in the high velocity zones, the Council is taking advantage of a clause in the Quebec code which permits such construction provided certain waterproofing methods are followed for construction in low velocity zones (20-100 year)

Because the North Hatley flood zone comprises both zones, the Council is asking permission to apply these standards in the high velocity zone also.

The current Quebec Civil Protection Code places financial responsibility for flood damage on the owner of such properties in flood zones and on the municipalities who authorize such construction.

There is currently no provision for the an exception to this financial responsibility for any immunized ( waterproof ) construction. The Council has been asked to have this point clarified, but has elected to apply without clarification.

The Council had a legal opinion in 2014 which recommended having the flood zone rating included on the property deeds, so there is no doubt that a property buyer is aware of the zone before purchasing, and the associated financial responsibility.

They elected to ignore this advice, as it might discourage a developer from proceeding with the project.

Five years later, the Council is still relying on $300,000 worth of legal and construction opinions, which lay out arbitrary norms in the name of climate change precautions.

The Council assumes this will meet its legal obligations.

The Council refused to have any citizen consultation before applying for this management plan, as they are required to do in a public meeting for public comment on the next phase.

Please note that the Council is under no obligation to accept suggestions from the taxpayers. We all know how they reacted to the public input this summer on the beach safety issue.

The Council suggest the new PPU regulations it has prepared, will better define exactly what will be allowed, implying that it will be more restrictive than the Management plan, but will still contain flood zone construction.

Just why we have one proposal for the government and a second for the North Hatley public makes no sense.

Without an explicit commitment from the Quebec government to continue with public disaster relief, in these circumstances, this whole exercise will put the village in financial jeopardy PERMANENTLY!

The social aspect to this management plan is to increase the population of our 700 persons village by up to 500 new people living in 200 condos. It also includes a new shopping center, as yet undefined, underground parking in the 20 year flood zone, for an undisclosed number of automobiles, all of which is to be crammed into a one hectare area. The buildings will be up to 5 storeys high, all in all, mirroring the initial proposal by Mr Laliberté. We are assured, though, that these are brand new specifications, not at all related to Mr. Laliberté’s original proposal. As you will observe the Council is certainly very original !

Please write M.Gilles Bélanger, our local MLA member to stop this circus , as this falls on deaf ears at Council!

[email protected]

Donald Watt

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