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Letter from Michael Grayson

Is democracy dead in North Hatley?

I left last Monday night’s Council meeting frustrated at having once again wasted my time. This feeling was shared by many of the unusually large crowd, who had shown up to voice their opposition to proposed changes in the Town’s parking policy, abolishing fees in the large municipal parking lot (140 cars) and eliminating the job of parking attendant.

Gross revenues from parking have totalled about $40,000 annually, providing a clear profit of at least $20,000. Taxpayers asked why the Town would forego this income. The only reply was that free parking would improve business for merchants. However merchants are not being asked to provide compensation. Instead, the shortfall will be picked up by residents, who already pay excessively high taxes. Surely a parking fee of $1.00 per hour, rising to a maximum of $5 for the day, is a small price to pay to enjoy North Hatley’s attractions. In comparison, taxpayers pay from $10 to 40 or more, each day of the year, for the privilege of living here.

Moreover, the loss of the parking attendant who patrolled village streets, enforcing parking regulations, means a probable return to the chaotic conditions of the past. The mayor’s response to citizens worried by the prospect of illegal parking: “Call the SQ … we pay for their services”.

Although this is not a major issue in itself, it represents another blatant example of an endemic problem. What this lengthy and at times angry question period revealed is that citizens have no say in decisions taken by Council, whether minor or major. Decisions are taken and motions adopted a week before the public meeting, in a closed-door working session. The public meeting only serves to inform citizens of decisions taken by Council, and to the best of my knowledge, public outcry has never succeeded in reversing a decision in recent decades, or even postponing one. When challenged on other issues, councillors have trotted out the glib and convenient reply: “You elected us to make decisions on your behalf”.

This kind of response makes a mockery of democracy, in so many ways:

• Various important changes were never even contemplated at election time.

• Many candidates did not express their views on major issues, in the absence of a public forum pushing them to do so.

• Many people voted unsuccessfully for other candidates.

• The Town has shown no willingness to engage in true public consultation. Effective  ways do exist of involving citizens in the planning process, which can lead to win-win  solutions, especially in view of the skills which some residents of this community can offer.

• Many taxpayers (mostly summer residents) have no voting rights. Ways must be found  to include them in discussion of “hot issues”.

• People’s views and opinions on any issue can change between elections, if they are  presented with adequate information.

As it happens, this large parking area surrounds two sides of the 3.5 acres, on which high density buildings are being planned, in the heart of the village. One of the two councillors who opposed the new parking policy worried that the municipality was opening the door to free parking for the developer, if the spaces he is required to provide on his land are insufficient to meet the various parking needs his project generates.

Regardless of the motivations, it’s the way this policy change was railroaded through that worries me greatly. It is totally indicative of how the Mayor and Council treat citizens with disdain and show themselves unwilling to enter into meaningful dialogue over issues which may pose serious threats to the community’s well-being.

Will the new rules and by-laws governing the proposed 3.5 acre development be adopted in the same cavalier fashion? Will citizens’ only recourse be to fight their elected representatives in court? The Town is presently spending our money to hire a new law-firm to look into “legal matters dealing with the town centre, including a management plan of the flood zone, a Programme particulier d’urbanisme (Specific Urban Development Plan), by-laws and any future construction projects”. I might cynically assume that Council is seeking to minimise ways in which citizens could oppose this major project. In other words, we are paying to be shut up!

In a municipality strapped for cash, it is remarkable how many tax dollars are being spent on various studies relating to this proposal, even though citizens have been repeatedly assured that the developer would pay all associated costs.

Michael Grayson, eng.

Concerned citizen and member of Action North Hatley

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Lettre de M. Michael Grayson

Peut-on encore croire à la démocratie à North Hatley ?

Lundi le 4 mai, c’est encore une fois avec un grand sens de frustration et l’impression d’avoir perdu mon temps que je sortais de la réunion du Conseil municipal. Beaucoup des citoyens qui étaient venus en grand nombre pour exprimer leur opposition aux changements proposés à la politique de stationnement municipal (suppression des frais de stationnement et abolition du poste de préposé au stationnement) partageaient mes sentiments.

Les revenus bruts du stationnement montaient à environ 40 000 $ par année, avec un profit net d’au moins 20 000 $. Les contribuables demandèrent les raisons justifiant l’abandon de ce revenu. La seule réponse proposée est que cette mesure apporterait des profits supplémentaires aux commerçants. Toutefois, les commerçants n’auront rien à débourser pour ce manque à gagner.  Ce sont les résidents, déjà surtaxés, qui subiront les contrecoups de cette nouvelle mesure. Pourtant un tarif de 1.00$ de l’heure avec un maximum de 5.00$ par jour n’est certainement pas excessif pour jouir des merveilles de notre beau village. Pour leur part, les contribuables paient entre 10 $ et 40 $ par jour,à longueur d’année,rien que pour le privilège de vivre ici.

De plus, la perte du préposé au stationnement, qui patrouillait les rues du village veillant au respect des règlements, risque fort de nous ramener aux conditions chaotiques du  passé. Le maire, en réponse aux citoyens qui s’inquiètent à l’idée de stationnement illégal, répond : ‘’Appelez la SQ … la ville  paie pour leur service’’ !

Bien que cet évènement ne soit pas, en tant que tel, d’une importance majeure, il représente un autre exemple évident d’un problème récurrent. Ce que cette longue, et par moment très frustrantepériode de questionsrévèle est que les citoyens n’ont aucun rôle à jouer dans les décisions prises par le Conseil, qu’elles soient d’ordre majeur ou mineur. Les décisions sont prises et les motions adoptées une semaine avant la réunion du Conseil lors d’une session de travail à huis-clos. Les réunions publiques mensuelles n’ont d’autre utilité que d’informer le publique des décisions prises par le Conseil et au meilleur de ma connaissance, les protestations du public, au cours des dernières décennies, n’ont jamais réussi à renverser une décision ou même à en retarder la réalisation. Quand poussés un peu plus loin dans leur retranchement, les conseillers répondent tout simplement que nous les avons élus pour prendre des décisions en notre nom. Ce type de réponse tourne en farce le processus démocratique pour plusieurs raisons :

  • Nombre de changements importants n’étaient même pas envisagés au moment des élections.
  • Plusieurs candidats, en l’absence de forumspublics les forçant à s’exprimer, n’ont jamais fait connaître leur opinion sur les sujets importants.
  • Beaucoup de citoyens ont voté pour d’autres candidats qui n’ont pas été élus.
  • Le Conseil n’a jamais montré d’intérêt pour l’idée d’une véritableconsultation publique. Or, il existe des moyens efficaces de faire participer les citoyens dans la planification pouvant mener à des situations gagnantes pour tout le monde, surtout avec les expertises que possèdent plusieurs citoyens de notre communauté.
  • Bon nombre de contribuables (résidents d’été principalement) n’ont pas le droit de vote. Il faut trouver des moyens de les inclure dans les débats de fond.
  • La perception et l’opinion des gens peuvent changer entre les élections, et ce, surtout s’ils sont informés adéquatement.

Mais revenons au sujet discuté plus haut : le stationnement municipala cette particularité qu’il longe deux côtés du site de 3½ acres où un développement de haute densité est planifié, au cœur du village.Un des deuxconseillers qui se sont opposés à la nouvelle politique de stationnement craint que la municipalité ouvre la voie à un stationnement gratuit pour le promoteur, si l’espace qu’il devra allouer au stationnement sur son terrain s’avère insuffisant pour les différents besoins en stationnement générés par son projet.

Indépendamment des motifs, c’est la façon dont le changement de politique a été mené que je trouve très inquiétante. Cette façon d’agir est tout à fait typique de la manière dont le maire et son conseil traitent les citoyens,  avec dédain, et montrant clairement qu’ils ne sont pas intéressés à discuter de sujets qui, pourtant, pourraient faire peser de lourdes menaces sur le bien-être de la communauté.

Est-ce que les nouvelles politiques et les nouveaux règlements concernant le projet de développement de 3½ acres seront adoptés de manière aussi cavalière ? Est-ce que la seule alternative laissée aux citoyens sera de poursuivre en justice ses élus ? La ville utilise l’argent des contribuables pour se procurer les services d’un nouveau conseiller juridique mandaté pour examiner ‘’les questions juridiques touchant le centre du village, incluant le plan de gestion de la zone inondable, le programme particulier d’urbanisme (PPU), la règlementation et tout projet de construction à venir’’.Je pourrais ajouter ici, avec un certain cynisme, que le Conseil cherche peut-être tout simplement à minimiser les moyens que pourraient utiliser les citoyens pour opposer ce projet majeur. En d’autres mots, nous payons pour « qu’on nous la boucle » !

C’est remarquable de voir les dollars dépensés par une municipalité à court d’argent, pour différentes études liées à ce projet immobilier, et ce malgré le fait qu’on nous a assuré à plusieurs reprises que le promoteur défraierait lui-même tous les coûts que son projet pourrait engendrer.

Michael Grayson, eng.

Citoyen inquiet et membre d’Action North Hatley

Mai 2015

Les opinions exprimées sur ce site Web reflètent celles de leurs auteurs. L’espace est offert à titre de service à la communauté et FANHCA, ses administrateurs et son hébergeur ne peuvent en aucun cas être tenus responsables des opinions qui y sont émises.

Suivi Consultation MRC – Version française

Chers amis,

Lors de la consultation publique du 8 janvier 2015, sur le projet 13-14 modifiant le Règlement de zonage de la zone inondable de North Hatley, la MRC s’est engagée à afficher sur son site les mémoires présentés. Hors, finalement, il faut faire une demande en écrivant pour en obtenir des versions numérisées (ou imprimées, ce qui implique des délais et des coûts)

Nous avons donc décidé d’afficher ces quatre mémoires très révélateurs (à lire absolument). Voir les liens ci-dessous. Il s’agit des mémoires de :

1. Hugh Gwyn, Ph.D. en géologie glacière, chercheur, professeur et
consultant en hydrogéologie, qui démontre à l’aide de données
scientifiques, de cartes et de photos historiques que la carte révisée
proposée par la MRC, techniquement inadéquate, fait preuve d’un manque de rigueur scientifique et qu’elle donne ouverture à des erreurs d’urbanisme graves.

https://www.dropbox.com/s/ez0ak…/M%C3%A9moire_MRC_Gwyn_.pdf…

2. Michael Grayson, membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, qui a une expérience diversifiée en urbanisme et en planification régionale. Son analyse historique et scientifique, agrémentée de photos, démontre que la zone inondable permet l’évacuation du surplus d’eau en période de crue intense. En remblayant ce site pour le développement, on éliminerait cette voie de débordement historique, vraie soupape de sécurité.

https://www.dropbox.com/s/xh…/M%C3%A9moire_MRC_Grayson_.pdf…

3. Nicole Benoit, Ph.D., enseignante et responsable d’un programme
d’études supérieures à l’Université de Sherbrooke, qui soulève les enjeux environnementaux, humains et économiques entourant un projet domicilier en zone inondable; l’importance pour les élus d’adapter leurs politiques futures en fonction des changements climatiques est également soulignée.

https://www.dropbox.com/…/M%C3%A9moire_MRC_Benoit_Galipeau.…

4. René Doucet, avocat, qui évoque la loi sur la sécurité civile
(Chap.S-2.3) qui a pour but la protection des personnes et des biens contre les sinistres, y compris les inondations, et demande à la MRC des précisions sur la façon dont elle compte appliquer cette loi. Il se penche sur les conséquences des changements climatiques et insiste sur la nécessité de faire une étude sérieuse des risques associés à la construction d’un ensemble immobilier en zone inondable.

https://www.dropbox.com/s/i379…/M%C3%A9moire_MRC_Doucet.pdf…

Vous pouvez aider en lisant les mémoires, en les faisant lire autour de vous et en transmettant directement à la MRC Memphrémagog vos commentaires et questions : [email protected]