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Déneigement à North Hatley – III / North Hatley Snow Removal – III

 

(photo –  Radio-Canada)

(English follows)

Il est possible de faire les choses autrement

Cet article fait suite a celui apparaissant au haut que j’ai publié le 3 janvier dernier. Et à un autre publié par L’équipe Fanhca le 19 du même mois.

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que je suis conscient du défi que représente le déneigent d’une municipalité construite dans une vallée. Cependant, je ne crois pas que ce soit une excuse pour ne pas questionner la Politique de déneigement du Village. Aussi, notez les citoyens ne vivent pas les effets néfastes de la politique de déneigement de North Hatley de la même façon. Certains d’entre vous, qui vivez loin des riveraines et des rues très inclinées, vivez sur de belles rue blanches et écolo en hiver. 

2 mois se sont écoulés depuis mon premier article. 2 mois durant lesquels, j’ai patiemment observé la situation. Pas plus tard que vendredi dernier, alors que seules quelques poussières de neige étaient tombées durant la nuit, la municipalité à procédée à l’épandage de sel et matière abrasive sur le Chemin de la Rivière et d’autre rues du village. Pourtant rien, à mon avis, ne le justifiait. Il restait suffisamment de gravier au sol pour assurer une bonne adhérence (test routier a l’appui).

Alors que je me posais la question le weekend dernier comment je pourrais aborder de nouveau ce que je considère comme un enjeu écologique et financier important, ce n’est ce que lundi matin que j’ai trouvé la réponse.  En lisant La Presse du Lundi 8 mars, je suis tombé sur un article écrit par Jean-Thomas Léveillé . «  Et si on utilisait moins de sel sur les routes ? ». La vie fait parfois bien les choses 😊.

L’article traite des écoroutes et de leurs avantages. Notez que mon commentaire dépasse largement l’article de La Presse car pour North Hatley les impacts négatifs de la politique actuelle de déneigement sont nombreux.

Ce que dit l’article en gros est simple. Penser rouler sur des routes sèches en hiver coûte cher au plan environnemental et financier. La solution….  Les « ÉCOROUTES »

Au Quebec on compte 23 écoroutes, dont une a Saint-Albert situé à une centaine de kilomètres de North Hatley.

Questions et réponses :

Qu’est-ce qu’une écoroute? 

  • C’est une route sur laquelle les produits de déglacage sont utilisés en dernier recours et les matières abrasives avec grande parcimonie.

Comment fait-on pour les entretenir en hiver?

  • Simple, on gratte la neige au lieu de tenter de faire fondre a tout prix.

Est-ce accepté par le Ministère des transports?

Oui, en autant que les conditions ci-dessous soient respectées :

  • La vitesse maximale permise affichée doit être de 80 km/h ou moins
  • La circulation ne doit pas être trop élevée.
  • La route doit être dépourvue de pentes ou courbes trop prononcées
  • Il faut aussi qu’une demande soit fait au Ministère des Transports du Québec (MTQ) et que la désignation serve à protéger un milieu vulnérable.

Une fois la demande acceptée un panneau comme celui-ci est installée pour prévenir les usagers de la route qu’ils s’engagent sur une chaussée où un « mode d’entretien alternatif » est utilisé, et les inviter à adapter leur conduite.

Quels sont les avantages?

Une réduction des coûts associés au déneigement

  • Selon La Presse, Les produits de déglaçage coûtent environ 100 $ la tonne (ceci n’inclut pas les frais d’épandage et les abrasifs).
  • Ce qui est répandu sur les routes en hiver doit être ramassé au printemps à grand frais par une firme spécialisée.  Ajouter à cela le coût et le temps de nettoyage pour les citoyens qui vivent sur les rues qui font l’objet des grands épandages (tout est couvert de poussière grisâtre au printemps).
  • Il est reconnu que les produits déglaçant et abrasifs accélère la dégradation des infrastructures (les routes et ce qu’il y a en dessous). Moins North Hatley en utilisera, mieux les infrastructures s’en porteront moins la municipalité devra dépenser en frais de réparation.

On protège notre lac, notre rivière, ses abords et notre eau potable

Selon l’article publié dans La Presse les produits de déglaçages sont toxiques pour l’environnement. Selon Marc Olivier, professeur-chercheur au Centre de transfert technologique en écologie industrielle, à Sorel, et professeur à l’Université de Sherbrooke ils portent une atteinte sévère à la biodiversité. Toujours selon l’article publié par LaPresse,  « Sur les premiers deux à trois pieds de chaque côté des routes [où on épand quantité de sel], la végétation qui réussit à pousser là n’est pas la même », note Marc Olivier. Seules les plantes les plus résistantes, comme l’herbe à poux, survivent et prolifèrent. »

Pour North Hatley, les sels de voiries (et les abrasifs) sont directement drainés dans le lac et rivière et menaces non seulement la survie des espèces aquatiques qui y vivent, mais ils menacent également notre santé car la municipalité puise notre eau potable dans le lac.

L’air que l’on respire 

Une fois sèche, les tonnes de sels et sables déversées sur nos rues se retrouvent éventuellement en suspensions dans l’air lorsque les voitures circulent ou que le vent souffle. Ce sont dans les poumons des piétons (et enfants) qu’une partie de ces particules finissent. En éliminant les produits de déglaçages et abrasifs, nous contribuons directement à notre santé.

Le tourisme

Si North Hatley était propre en hiver et en début de printemps, le village que l’on se vante d’être le « Joyaux » de l’Estrie serait plus attrayant. Admettrez que des rues brunes et dégoulinantes en hiver et poussiéreuse en début de printemps ça n’a rien d’attrayant. Imaginez tout ce que l’on pourrait proposer aux touristes si on faisait autrement.

Est-ce possible d’implanter des écoroutes a North Hatley?

À la lumière de cet article, vous aurez compris que OUI. Oui à condition que l’administration actuelle accepte de questionner de vieilles façons de faire et ose le changement.

Je sais qu’il est trop tard pour changer quoi que ce soit pour la saison hivernale 2020-2021, cependant, je sais également que c’est maintenant qu’il faut parler de l’hiver 2021-2022 et que c’est maintenant qu’il faut tous ensemble choisir de faire les choses autrement.

La municipalité a de la difficulté à joindre les 2 bouts et n’a pas les moyens de fermer les yeux sur le concept des « écoroutes ». 

Pour ce qui est du lac, de la rivière, de la flore et de la faune, eux aussi, s’ils pouvaient parler en auraient long à dire et j’en suis certain, crieraient haut et fort leur droit à l’existence. 

En terminant un petit clin d’œil à M. le Maire : M. le Maire, l’article de La Presse est la preuve qu’il est possible de faire les choses autrement. Oserez-vous faire les choses autrement M. Le Maire? 

Michel Desrosiers, citoyen de North Hatley

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(photo – Brian Merrett)

It is possible to do things differently.

This article is a follow-up to the one I published on January 3 and to another published by Team Fanhca on the 19th of the same month.

Before going any further, I would like to point out that I am aware of the challenge of maintaining the roads in the winter for a municipality built in a valley. However, I do not believe that this is an excuse not to revise the Village snow removal policy. Also, note that not all citizens experience the harmful effects of the snow removal policy in the same way. Some of you, who live far from the riverside and very sloping streets, live on beautiful white and more ecological streets in winter.

2 months have passed since my first article. 2 months during which I patiently observed the situation. As recently as last Friday, when only a few flakes had fallen overnight, the municipality spread salt and abrasive material on Chemin de la Rivière and other streets of the village. Yet, nothing, in my opinion justified it. There was still enough abrasive material left on the ground to ensure good grip (I did a road test myself).

While I was wondering last weekend how I could tackle again what I consider an ecological and financial issue, the answer appeared Monday morning in an article by M Jean-Thomas Léveillé in La Presse “What if we used less salt on the roads?” (in French only).

The article discusses the concept of “écoroutes” and its benefits. Note that my comment goes well beyond the La Presse article because for North Hatley the negative impacts of the current snow removal policy are numerous.

What the article says is simple. Thinking of driving on dry roads in winter is expensive both environmentally and financially. The solution…. The “ECOROUTES”

In Quebec there are currently 23 ecoroutes, including one in Saint-Albert, located about a hundred kilometers from North Hatley.

Questions and Answers :

What is an ecoroute? 

It is a road on which de-icing products are used as a last resort and abrasive materials very sparingly.

How do we maintain ecoroutes in winter?

Simple, we scrape the snow instead of trying to melt it at all costs.

Is it accepted by the Ministry of Transport (MTQ)?

Yes, as long as the conditions below are met:

  • The maximum permitted speed displayed must be 80 km / h or less.
  • Traffic should not be too high.
  • The road must be free of steep slopes or curves.
  • A request must also be made to the Ministry of Transport of Quebec (MTQ) and that the designation serves to protect a vulnerable environment.
  • Once the request is accepted a sign like the one appearing at the top of the page is installed to warn road users that they are entering a roadway where an “alternative maintenance mode” is used, and to invite them to adapt their driving.

What are the advantages?

Reduced costs associated with snow removal.

  • According to La Presse, de-icing products cost about $ 100 per tonne (this does not include spreading costs or abrasives products).
  • What is strewn on the roads in winter must be picked up in the spring at great expenses by a specialized firm. Add to that the cost and time of cleaning for the citizens who live on the streets which are the subject of the major spraying (everything is covered with gray dust in the spring).
  • It is well known that de-icing and abrasive products accelerate the degradation of infrastructures (the roads and what is below). The less North Hatley uses it, the better the infrastructure will be, the less the municipality will have to spend on repair costs.

We protect our lake, our river, its surroundings and our drinking water:

According to the La Presse article, de-icing products are toxic to the environment. The articles mentions that Marc Olivier, professor-researcher at the Center for Technology Transfer in Industrial Ecology, Sorel, and professor at the University of Sherbrooke, says that they are seriously damaging biodiversity. Again, according to the La Presse article, M Olivier, says “On the first two to three feet on either side of the roads [where a lot of salt is spread], the vegetation that manages to grow there is not the same,” notes Marc Olivier. Only the most resistant plants, such as ragweed, survive and proliferate. “

For North Hatley, road salts (and abrasives) are directly drained into the lake and river and not only threaten the survival of the aquatic species that live there, but they also threaten our health because the municipality draws our drinking water from the lake.

The air that we breathe: 

Once dry, the tons of salt and sand dumped on our streets eventually end up suspended in the air when cars are driven or the wind blows. Some of these particles end up in the lungs of pedestrians (and children). By eliminating de-icing and abrasive products, we are contributing directly to our health. 

Tourism

If North Hatley was clean in winter and early spring, the village that is said to be the “Jewels” of the Eastern Townships would be more attractive. Admit that brown and dripping streets in the winter and dusty in the early spring are not all that appealing. Imagine all that one could offer tourists if we would choose to do things differently.

Is it possible to implement ecoroutes in North Hatley?

From this article, you have understood that the answer is YES. Yes, provided that the current administration accepts to question the old ways of doing things and dares to change its practices.

I know it is too late to change anything for the 2020-2021 winter season, however, I also know that now is the time to talk about winter 2021-2022 and it is now we all must choose to do things differently.

The municipality is having difficulty making ends meet and cannot afford to close its eyes on the concept of “ecoroutes”.  

As for the lake, the river, the flora and the fauna, if they could speak, I’m certain they would have a lot to say and they would shout loud and clear their rights to exist.

In closing, a little nod to the Mayor. Mr Mayor, the La Presse article is proof that it is possible to do things differently. Will you dare to do things differently, Mr. Mayor?

Michel Desrosiers, North Hatley Citizen

Respecting our lake / Respecter notre lac

(français ci-dessous)

Shortened version of letter sent to Council

I fully agree with Blue Massawippi’s reaction to the draft version of the Strategic Plan. The preliminary version of the plan scarcely mentions the lake, even though it is widely recognized as one of North Hatley’s most precious assets, by both residents and visitors. The lake is simply taken for granted, in spite of being in a pretty precarious state, according to several criteria. The quality of OUR lake is at risk of progressive deterioration, unless more stringent measures are taken by each of the five municipalities around the lake.

I was therefore glad to learn that at their March 1st meeting, Council acknowledged this important omission and voted to postpone the plan’s adoption. Hopefully, the final version will highlight many of the important problems threatening the lake and set out steps to counter some of them.

In a nutshell, without any order of importance, the following problems must be addressed with greater action and conviction than in the past. 

  • Non-compliance with rules concerning the shoreline vegetative buffer zone;
  • Non-compliance with rules prohibiting the use by gardeners or lawn-care companies of toxic products or overly potent fertilizers;
  • Monitoring of streams entering the lake and taking appropriate measures to reduce sedimentation or toxicity;
  • Salt-spreading on roads in winter … North Hatley uses more than 300 metric tons each year, without including Route 108. 
  • Replacing the concrete retaining wall separating Dreamland Park from the lake;
  • Excessive and annually increasing motorized traffic on the lake;
  • The high risk of zebra mussels entering and infesting the lake.

The municipality should enforce existing by-laws with regard to the first two problems above. Together with the third, these are the main contributors to annual blue-green algae blooms (cyanobacteria). Increasingly hot summers promote these blooms, as do motor boats stirring up sediments in shallow parts of the lake. The problem of weeds is also exacerbated in shallow areas, by propellors shredding them and provoking vigorous regrowth.

While farming has in the past been a big contributor to phosphates entering the lake, measures to reduce run-off have been taken. Interestingly, households are more likely than farmers to use toxic gardening products excessively, due to cost considerations.  Education is the best solution … there are ecological alternatives … where this fails, bylaws should be enforced. 

The prescribed vegetative buffer zone, at least 5 m wide, along the shore of lakeside properties provides benefits to the lake and aquatic life, the absorption of harmful run-off being one. Lawns must not extend to the water’s edge. This applies equally to river front properties, while streams should also be treated in similar ways. Streams entering the lake from the golf course need special attention; there are ways to reduce their toxicity, where necessary.

Road salt run-off into the lake and river is a major threat to water quality and aquatic life. The Village could take steps to significantly reduce salt use, especially on flatter sections of the local road network. Drivers should not expect summer conditions on winter roads. As for Route 108, Transports Québec has elsewhere reduced salt use in ecologically sensitive areas. Most of 108 in North Hatley (Capelton and Magog Roads) is definitely such a case; but has the Village ever requested that it be treated as an ecoroute? 

Decisions will soon have to be taken about the 60-year-old concrete retaining wall along the front of Dreamland Park, due to its deteriorating state. Rather than rebuilding it, the Environment Ministry has asked the Village to restore a natural beach. This would comply with shoreline regulations, be far more friendly to the environment and more economical.

Among Blue Massawippi’s greatest concerns is the risk of zebra mussels infesting the lake: they say it’s a bomb waiting to explode. Many boats are apparently entering the river or lake in North Hatley without washing. Even light craft such as kayaks and paddle boards are potential culprits. This is an issue which Council needs to address.  

Blue Massawippi has been working on an “Intelligent boating” study since 2019, with funding from Ottawa. Among its goals are the mapping of sensitive areas in the lake that motor boats should avoid. In addition, pollution by motor-boats needs to be better quantified and tackled. Wider use of electric boat motors could alleviate certain problems in the future.  

Every lake can also be said to have an environmental capacity: in other words, how much motorized traffic it can accommodate without detriment to softer users (kayaks, canoes, sail-boats, etc), to lakeside residents and to the lake itself. This evaluation is still a work in progress by Blue Massawippi, but needs to be carefully borne in mind, especially when planning for population growth around the lake.

The Régie intermunicipale du parc regional Massawippi (five municipalities surrounding the lake) needs to work closely with Blue Massawippi and give its recommendations the attention they deserve. In the meantime, North Hatley could set a precedent in its strategic plan by identifying these problems and other lake-related issues, and by outlining appropriate mitigation measures, especially for those within its jurisdiction. This could inspire partner municipalities to also take stronger actions. 

Michael Grayson, eng. (M.Sc), environmentalist

Concerned citizen of North Hatley

(For the full version, sent to Council March 9, 2021, click here)

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Version abrégée de la lettre envoyée au Conseil

Je suis entièrement d’accord avec la réaction de Bleu Massawippi à la version préliminaire du Plan stratégique. Le plan mentionne à peine le lac, même s’il est reconnu comme l’un des atouts les plus précieux de North Hatley, tant par les résidents que par les visiteurs. Le lac est simplement tenu pour acquis, bien qu’il soit dans un état assez précaire, selon de nombreux critères. La qualité de NOTRE lac risque de se détériorer progressivement, à moins que des mesures plus strictes ne soient prises par chaque municipalité qui touche au lac.

J’ai donc été heureux d’apprendre qu’à sa réunion du 1er mars, le Conseil a reconnu cette importante omission et a voté en faveur de reporter l’adoption du plan. Espérons que la version finale mettra en évidence de nombreux problèmes importants qui menacent le lac et établira des mesures pour en contrer certains.

En quelques mots, sans ordre d’importance, les problèmes suivants doivent être abordés avec plus d’action et de conviction que par le passé.

  • Non-respect des règles concernant la zone tampon végétale du littoral;
  • Non-respect des règles interdisant l’utilisation par les jardiniers ou les entreprises d’entretien de pelouses de produits toxiques ou d’engrais à forte puissance;
  • Surveillance des cours d’eau entrant dans le lac et prise de mesures appropriées pour réduire la sédimentation ou la toxicité;
  • Épandage de sel sur les routes en hiver… North Hatley utilise plus de 300 tonnes métriques chaque année, excluant la route 108.
  • Remplacement du mur de soutènement en béton séparant le parc Dreamland du lac;
  • Trafic motorisé excessif sur le lac, en augmentation constante;
  • Le risque élevé d’infestation du lac par les moules zébrées.

La municipalité devrait appliquer les règlements existants à l’égard des deux premiers problèmes ci-dessus. Avec le troisième, ce sont les principaux contributeurs aux efflorescences annuelles d’algues bleues (cyanobactéries). Des étés de plus en plus chauds favorisent ces efflorescences, tout comme les bateaux à moteur qui remuent les sédiments dans les parties peu profondes du lac. Le problème des mauvaises herbes est également exacerbé dans les zones peu profondes, par les hélices qui les déchiquètent ainsi provoquant une croissance plus vigoureuse.

Alors que l’agriculture a déjà été une grande source de phosphates entrant dans le lac, des mesures pour réduire le ruissellement ont été prises. Il est intéressant de noter que les ménages sont plus susceptibles que les agriculteurs d’utiliser de manière excessive des produits de jardinage toxiques, en raison de considérations de coût. L’éducation est la meilleure solution … il existe des alternatives écologiques … là où cela échoue, les règlements doivent être appliqués.

La zone tampon végétative prescrite, d’au moins 5 m de largeur, le long des rives des propriétés riveraines offre des bénéfices au lac et à la vie aquatique, l’absorption du ruissellement nuisible entre autres. Les pelouses jusqu’au bord de l’eau sont à éviter. Cela s’applique également aux propriétés qui donnent sur la rivière ou d’autres cours d’eau. Les ruisseaux entrant dans le lac depuis le terrain de golf nécessitent une attention particulière; il existe des moyens de réduire leur toxicité, le cas échéant.

Le ruissellement de sel de déglaçage dans le lac et la rivière est aussi une menace majeure pour le lac. Le village pourrait prendre des mesures pour réduire considérablement l’épandage du sel, surtout sur les sections plus plates du réseau routier. Les conducteurs ne doivent pas s’attendre à des conditions estivales sur les routes d’hiver. De plus, Transports Québec reconnaît le bienfait de réduire l’utilisation du sel dans les zones écologiquement sensibles. La route 108 à North Hatley rencontre leurs critères pour la traiter comme écoroute : mais nous ignorons si le village n’a jamais demandé ce traitement.

Des décisions devront bientôt être prises concernant le mur de soutènement en béton vieux de 60 ans qui longe le parc Dreamland, à cause de son état dégradé. Plutôt que de le reconstruire, le ministère de l’Environnement a demandé au village d’y restaurer une plage naturelle. Cela serait à la fois conforme à la réglementation du littoral, beaucoup plus respectueux de l’environnement et plus économique.

Le danger que les moules zébrées infestent le lac compte parmi les plus grandes préoccupations de Bleu Massawippi : ils disent que c’est une bombe à retardement. Selon eux, de nombreux bateaux entrent dans la rivière ou le lac à North Hatley sans se faire laver. Même les embarcations légères comme les kayaks et les planches à pagaie posent des risques. C’est une question que le Conseil doit aborder.

Bleu Massawippi travaille sur une étude nommée «Navigation intelligente» depuis 2019, avec du financement d’Ottawa. Parmi ses objectifs figurent la cartographie des zones sensibles du lac que les bateaux à moteur devraient éviter. En outre, la pollution par les bateaux à moteur doit être mieux quantifiée et combattue. À l’avenir des moteurs électriques pourraient aider à atténuer ce problème.

On peut aussi dire que chaque plan d’eau a une capcité environnementale maximale : c’est-à-dire combien de trafic motorisé il peut accueillir sans nuire aux utilisateurs plus doux (kayaks, canoës, voiliers, etc.), aux riverains et au lac lui-même. Cette évaluation est encore un travail en cours par Bleu Massawippi, mais doit être soigneusement gardée à l’esprit, en particulier lors de la planification de la croissance des municipalités autour du lac.

La Régie intermunicipale du parc régional Massawippi (cinq municipalités entourant le lac) devrait travailler en étroite collaboration avec Bleu Massawippi et accorder à ses recommandations l’attention qu’elles méritent. Dans l’intervalle, North Hatley pourrait créer un précédent dans son Plan stratégique en identifiant les problèmes liés au lac, tout en présentant des mesures d’atténuation appropriées, en particulier pour ceux qui relèvent de sa compétence. Cela pourrait inciter les municipalités partenaires à aussi poser des gestes plus concrets.

Michael Grayson, ingénieur. (M.Sc), environnementaliste

Citoyen soucieux de North Hatley

(Pour la version complète, envoyée au Conseil le 9 mars 2021, cliquez ici)

North Hatley & AYER’S CLIFF – Bleu Massawippi /BLUE MASSAWIPPI

(English follows)

Les citoyens de North Hatley auront intérêt à suivre ce dossier tout en comparant la démarche avec l’entente de principe de 2014 émise par la village de North Hatley à propos du projet de 230 logements en zone inondable au cœur du village. Une pétition par rapport à l’échelle et à l’architecture du projet proposé, intitulée 130, trois et beau avait alors été signée par 361 personnes, et plusieurs commentaires avaient été publiés. Un résumé de ces commentaires peut être lu et téléchargé ici.

– l’équipe FANHCA

NORTH HATLEY VEUT PARLER LAC AVEC BLEU MASSAWIPPI

NORTH HATLEY

Répondant positivement aux commentaires de Bleu Massawippi sur l’importance du lac pour North Hatley, le conseil a choisi aujourd’hui de reporter l’adoption de son plan stratégique afin de poursuivre sa réflexion dans le cadre de sa consultation et du récent dépôt du plan.

Le président de Bleu Massawippi Patrick Fréchette souligne le leadership du maire Michael Page : « Rédiger un plan stratégique c’est aussi difficile que fondamental. Bien des choses sont évidentes, parfois trop, et c’est facile de les oublier. Le rôle des consultations publiques, c’est de nous ramener à la base. Le conseil fait preuve de grande ouverture en acceptant de poursuivre sa collaboration avec ses partenaires. »

La planification stratégique à North Hatley s’est entamée il y a plus d’un an. Un exercice d’envergure, compliqué par la pandémie. À la demande du conseil, Bleu Massawippi a déposé ses commentaires le 22 février dernier, quelques jours après le dépôt du projet de plan.

Bleu Massawippi suggère que North Hatley se positionne en leader de la protection du lac, un élément essentiel à sa vitalité – sociale, économique, culturelle et environnementale.

Une rencontre entre Bleu Massawippi et le maire Michael Page, ainsi qu’avec les membres du comité de planification, est prévue dans les prochains jours.

Rappelant que North Hatley souhaite développer une vision pour les dix prochaines années, la directrice générale de Bleu Massawippi, Michèle Gérin, ne cache pas sa satisfaction de voir les relations se solidifier entre la municipalité et l’organisation qu’elle dirige : « Le maire a clairement indiqué ce soir que pour lui, le lac était aussi important que pour nous. Il ne reste qu’à l’écrire. North Hatley, la première des 5 municipalités à planifier son avenir avec autant de soin, pourrait bien marquer un tournant pour l’avenir du lac Massawippi en l’inscrivant dans son carnet de priorités. »

AYER’S CLIFF NE CHANGERA PAS LE ZONAGE DU RIPPLECOVE SANS CONDITIONS.

AYER’S CLIFF

” L’ensemble des faits, des arguments et des commentaires, souvent constructifs, ont amené le conseil à reconsidérer l’acceptabilité sociale et les fondements à la base des changements sous étude. “

Le conseil d’Ayer’s Cliff a émis un communiqué dès sa sortie de réunion hier soir, afin de rendre publique sa décision de reporter l’adoption du changement de zonage au Ripplecove jusqu’à nouvel ordre. Excellente nouvelle.

De toute évidence, à la lecture du communiqué, le conseil se positionne fermement à l’effet qu’il n’adoptera jamais le règlement dans les conditions actuelles : « Le conseil en est venu à la conclusion que les projets, tels que rédigés actuellement, ne répondent pas correctement aux critères de précision souhaitables pour une saine gestion de ce territoire, incluant les zones adjacentes. »

Ce faisant, Ayer’s Cliff répond favorablement aux arguments de Bleu Massawippi et de près de 70 citoyens qui ont participé tant à la consultation écrite qu’à la session d’information en visioconférence le 9 février dernier.

Le conseil ajoute toutefois que l’idée de réduire la densité et de modifier le type de clientèle en permettant un usage résidentiel lui apparait toujours la meilleure. Cela ne se fera manifestement pas sans conditions et sans engagements précis de la part du promoteur.

Ayer’s Cliff croit donc « nécessaire et urgent de revoir avec le promoteur l’ensemble des changements possibles et des réalisations prévues afin d’arriver à trouver le meilleur compromis et répondre ainsi aux meilleurs intérêts de la communauté au sens large. »

Il y a encore beaucoup à faire, le dossier reste complexe et devra être surveillé de près. Mais le ton et l’ouverture démontrés à Ayer’s Cliff hier soir sont rassurants pour la suite des choses.

PLUS QUE JAMAIS, notre travail auprès des municipalités fait la différence, aidez-nous à continuer.

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Citizens of North Hatley will be interested to follow the evolution of this discussion as it pertains to the 2014 agreement in principal by the Village of North Hatley for a 230-unit, five-storey development project in a flood zone in the heart of the village. A petition against the scale and the architecture of that project, entitled 130, Three and Beautiful, was signed by 361 people, many of whom commented on the proposed project. A summary of those comments can be read and downloaded here.

– Team FANHCA

NORTH HATLEY KEEN TO TALK WITH BLUE MASSAWIPPI

NORTH HATLEY

Responding positively to Blue Massawippi’s comments on the importance of the lake to North Hatley, the council chose today to postpone the adoption of its strategic plan in order to continue its reflection following public consultation and the presentation of the draft plan in mid-February.

Blue Massawippi Board Chair Patrick Fréchette emphasized the leadership of Mayor Michael Page: “Writing a strategic plan is as difficult as it is fundamental. Many things are obvious, sometimes too obvious, and it’s easy to forget them. The role of public consultation is to bring us back to the basics. The Council is showing great openness by continuing its collaboration with its key partners.”

Strategic planning in North Hatley began more than a year ago. A significant exercise complicated by the pandemic. At the council’s request, Blue Massawippi submitted its comments on February 22, a few days after the draft plan was tabled.

Blue Massawippi suggests that North Hatley should position itself as a leader in the protection of the lake, an element essential to its social, economic, cultural and environmental vitality.

A meeting between Blue Massawippi and Mayor Michael Page, as well as with members of the planning committee, is scheduled to take place in the coming days.

Recalling that North Hatley wishes to develop a vision for the next ten years, the Executive Director of Blue Massawippi, Michèle Gérin, makes no secret of her satisfaction at seeing the relationship solidify between the municipality and the organization she leads: “The mayor made it clear this evening that for him, the lake is as important as it is for us. Now, it only needs to be written down. North Hatley is the first of the five municipalities around the lake to plan its future so carefully. This may well mark a turning point for the future of Lake Massawippi by putting the lake rightfully on its priority list.”

AYER’S CLIFF WILL NOT CHANGE THE ZONING OF THE RIPPLECOVE UNCONDITIONALLY

AYER’S CLIFF

” All these facts, arguments and comments, often constructive, have led the Council to reconsider the social acceptability and the basis for the changes under consideration. “

Ayer’s Cliff Municipal Council issued a press release immediately following last night’s meeting to share its decision to defer the adoption of the zoning change at the Ripplecove until further notice. This is great news.

Clearly, upon reading the press release, Council takes a firm position to the effect that it will never adopt the by-law under the current conditions: «The Council concluded that the projects, as currently drafted, do not adequately meet the appropriate precision criteria for sound management of this territory, including adjacent areas. »

In doing so, Ayer’s Cliff responds favourably to the arguments of Blue Massawippi and close to 70 citizens who participated in both the written consultation and the information session by videoconference on February 9th.

However, the Council adds that the idea of reducing the density and type of clientele by allowing residential use still seems to be the best one. This will obviously not be done without conditions and specific commitments from the developer.

Ayer’s Cliff therefore believes that it is «necessary and urgent to review with the proponent all possible changes and planned achievements in order to find the best compromise and thus respond to the best interests of the wider community. »

There is still a lot to be done, the file remains complex and will need to be closely monitored. But the tone and openness shown in Ayer’s Cliff last night is reassuring for the future

MORE THAN EVER, our work with municipalities makes a difference, help us to keep on standing for Lake Massawippi.

ONLINE by E-transfer (free of charge) : [email protected]

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