Important Information

Providing clarity on the situation from the Principal.

Le message en français suit. 

 Dear Bishop’s Alumni,  

 As many of you know, on October 13th the Government of Quebec announced new policy measures that will have a profound effect on our university. 

To begin, I would like to thank those of you who have already offered your support. I hear your concerns and share your apprehensions.   

The end of this message contains two concrete suggestions as to how you can help.  Let me briefly outline the proposed new policy. If implemented as planned, beginning in fall 2024 the annual tuition at Quebec universities for undergraduate Canadian students from outside the province will effectively be doubled, from approximately $9,000 to $17,000 per year. While tuition for our international students would not increase, the Quebec Government now plans to appropriate a very significant portion of these fees resulting in a major financial loss to Bishop’s. 

The government did not consult with the university community prior to announcing this policy and it was not a policy change that we were expecting.  I want you to know what this policy means for Bishop’s and the actions we have been taking in recent days to press the government to reconsider.   

To put it bluntly, this policy would be catastrophic for Bishop’s University. The proposed changes to tuition for Canadian students from outside Quebec will disproportionately affect Quebec’s three English-language universities, and Bishop’s most of all. Last year, roughly 55% of our students were from Quebec, 30% from elsewhere in Canada, and 15% from other countries.   

As alumni of BU, you know better than anyone how much we have always cherished our diverse campus community and our exceptional position as an English-language institution of higher learning in Quebec. We are strong advocates for the protection of the French language and are a driving force for bilingualism, cultural exchange, and an inclusive environment.   

We are allies to attracting the talent that Quebec needs, ensuring that students from elsewhere have the skills they need to succeed in Quebec or anywhere they choose to go next. Ultimately, the Bishop’s experience allows all graduates to build bridges and networks, thus becoming ambassadors for the university and for the province.  

Since the announcement, we have been working tirelessly to inform the public through the media, public statements, and engaging our many allies and partners in the community and across the province. I have also had constructive discussions with the Minister of Higher Education who has acknowledged on more than one occasion how Bishop’s small size and regional character puts it in a very precarious situation.   

My objective is to ensure that government officials and the public are fully aware of the far-reaching impacts of this policy and the threat it poses to the English-speaking institutions of higher learning in Quebec, and to Bishop’s in particular. I am encouraged by the support we have received from members of the public, including many Francophone public figures, journalists, and members of our community who share our concerns over what this policy may mean for our university and Quebec’s entire university ecosystem.   While we are relieved that the government has made clear that current students will not be affected by these increased tuition fees, next September is just around the corner.  

Bishop’s has already received more than 125 applications from Canadian out-of-province students, and offers are well underway. Faced with this dramatic hike in tuition, we fear a great many will have no other choice but to decline our offer.   

I will keep you updated as the situation evolves. In the meantime, I hope you will reflect on your own experience at our university and what makes Bishop’s special. We hope that students from Quebec, Canada, and around the world will continue to benefit from the unique experience Bishop’s provides as they have done for 180 years.   

Sincerely,    

Sébastien Lebel-Grenier Principal & Vice-Chancellor Bishop’s University  

P.S.  How you can help:·      

  If you came to Bishop’s from outside Quebec, send us a testimonial about the positive experiences you had at Bishop’s, in Lennoxville, and in the province, so we can share it far and wide.  Please send your testimonial to: testimonials@ub​ishops.ca. 

If you live in Quebec today, please call or write your local Member of the National Assembly to express your dismay about this policy and its impact on the University that you love.  

Chers diplômés de Bishop’s,   

Comme plusieurs d’entre vous le savent, le 13 octobre dernier, le gouvernement du Québec a annoncé un changement de politique qui aura un profond impact sur notre université. D’entrée de jeu, j’aimerais remercier celles et ceux d’entre vous qui ont déjà offert leur appui. J’entends vos préoccupations et je partage vos appréhensions.   

La fin de ce message vous propose deux suggestions concrètes sur la manière dont vous pouvez nous aider. 

Permettez-moi de présenter brièvement la nouvelle politique. Si elle est mise en œuvre comme prévu, à partir de l’automne 2024, les droits de scolarité annuels dans les universités québécoises pour les étudiants canadiens de premier cycle de l’extérieur de la province seront en pratique doublés, passant d’environ 9 000 $ à 17 000 $ par année. Bien que les frais de scolarité de nos étudiants étrangers n’augmenteront pas, le gouvernement du Québec prévoit maintenant s’approprier une partie importante de ces frais, ce qui entraînera une perte financière significative pour Bishop’s. Le gouvernement n’a pas consulté la communauté universitaire avant d’annoncer cette nouvelle politique et nous ne nous attendions pas à ce changement.  

Je veux que vous compreniez ce que cette politique signifie pour Bishop’s et connaissiez les actions que nous avons lancées ces derniers jours pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il revienne sur sa décision.   

Pour parler franchement, cette politique serait catastrophique pour l’Université Bishop’s. Les changements proposés aux frais de scolarité pour les étudiants canadiens de l’extérieur du Québec affecteront de façon disproportionnée les trois universités anglophones du Québec, et surtout l’Université Bishop’s. L’an dernier, environ 55 % de nos étudiants venaient du Québec, 30 % d’ailleurs au Canada et 15 % d’autres pays. 

En tant que diplômés de Bishop’s, vous savez mieux que quiconque à quel point nous avons toujours chéri la diversité de notre communauté universitaire et notre position exceptionnelle en tant qu’établissement d’enseignement supérieur de langue anglaise au Québec. Nous sommes de fervents défenseurs de la protection de la langue française et nous sommes des promoteurs du bilinguisme, des échanges culturels et d’un environnement inclusif.   

Nous sommes des alliés pour attirer les talents dont le Québec a besoin, en veillant à ce que les étudiants venus d’ailleurs possèdent les compétences dont ils ont besoin pour réussir au Québec ou là où ils choisiront d’aller par la suite. En fin de compte, l’expérience de Bishop’s permet à tous les diplômés de construire des ponts et des réseaux, devenant ainsi des ambassadeurs de l’université et de la province.  

Depuis l’annonce, nous avons travaillé sans relâche pour informer le public par l’intermédiaire des médias et de déclarations publiques, et en faisant appel à nos nombreux alliés et partenaires au sein de la communauté et dans toute la province. J’ai également eu des discussions constructives avec la ministre de l’Enseignement supérieur, qui a reconnu à plusieurs reprises que la petite taille de Bishop’s et son caractère régional la plaçaient dans une situation très précaire. 

Mon objectif est de m’assurer que les représentants du gouvernement et le public soient pleinement conscients des répercussions profondes de cette politique et de la menace qu’elle représente pour les établissements d’enseignement supérieur anglophones du Québec, et pour Bishop’s en particulier.    Je suis encouragé par le soutien que nous avons reçu de la part du public, y compris de nombreuses personnalités francophones, de journalistes et de membres de notre communauté qui partagent nos inquiétudes quant aux conséquences de cette politique pour notre université et pour l’ensemble de l’écosystème universitaire québécois.  Bien que nous soyons soulagés que le gouvernement ait précisé que les étudiants actuels ne seront pas touchés par cette augmentation des frais de scolarité, la nouvelle rentrée scolaire, à l’automne prochain, est imminente. Bishop’s a déjà envoyé plus de 125 offres à des étudiants de l’extérieur de la province pour l’année scolaire 2024. Face à la hausse spectaculaire annoncée des frais de scolarité, nous craignons qu’un grand nombre d’entre eux n’aient d’autre choix que de décliner notre offre.    

Je vous tiendrai au courant de l’évolution de la situation. Entre-temps, j’espère que vous méditerez sur votre propre expérience à l’université et sur ce qui rend Bishop’s unique. Nous espérons que les étudiants du Québec, du Canada et du monde entier continueront de profiter de l’expérience sans pareil que Bishop’s leur offre, comme ils le font depuis 180 ans.   

Sincèrement,    

Sébastien Lebel-Grenier  

Principal et vice-chancelier  Université Bishop’s  

P.S. Comment vous pouvez aider :Si vous êtes venu à Bishop’s de l’extérieur du Québec, envoyez-nous un témoignage sur les expériences positives que vous avez vécues à Bishop’s, à Lennoxville et dans la province, afin que nous puissions le diffuser largement.  

Veuillez envoyer votre témoignage à : temoignages@ubi​shops.ca. Si vous vivez au Québec aujourd’hui, appelez ou écrivez à votre député à l’Assemblée nationale pour lui faire part de votre désarroi face à cette politique et à son impact sur l’université que vous affectionnez.