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ARTS-CULTURES MASSAWIPPI

(English version here)

Un nouvel organisme pour les arts et la culture dans la Vallée de Massawippi.

ARTS-CULTURES MASSAWIPPI est organisme à but non lucratif, né il y a à peine quelques mois, dont la mission est de valoriser la présence cruciale des arts et de la culture, dans la vie personnelle et sociale de la population du bassin du lac Massawippi.

Ce regroupement a entraîné rapidement l’enthousiasme de plus en plus d’artistes renommés et de citoyens de toutes professions voulant promouvoir et participer à des activités artistiques et culturelles. Des résidents de North-Hatley, du Canton de Hatley, de Hatley, de Ste-Catherine de Hatley et d’Ayer’s Clff se sont rapidement impliqués.

Des équipes de travail ont développé des activités – théâtre-conte, chant, musique instrumentale, littérature… pour et par les citoyens des 5 municipalités.

Les objectifs dépassent le simple divertissement et vise le développement d’une « réelle communauté de proximité, inclusive, ouverte sur le monde, capable de s’adapter, en santé, en développant la cohérence entre l’individu et la société, car les arts et la culture en sont les plus efficaces moteurs. » (Acfas 2021)

L’art est essentiel pour la santé, comme le citait déjà l’ONU dans son infolettre de nov. 2019 : « L’art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. C’est l’une des principales conclusions d’un nouveau rapport du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui analyse les éléments de preuve tirés de plus de 900 publications du monde entier. »

Aussi bon que le sport et l’activité physique

« Il est acquis maintenant dans notre société que de pratiquer un sport, de faire de l’activité physique, c’est bon pour la santé. À mon avis, nous sommes rendus à faire le pas suivant : considérer que pratiquer une forme d’art ou fréquenter des lieux culturels a aussi un impact sur notre santé psychologique, sur notre santé physique. »

         Professeure Jocelyne Faucher, secrétaire générale et vice-rectrice à la vie étudiante Université de Sherbrooke

« Le sport est important pour le corps, et les arts et la culture sont bons pour l’âme et le cœur. Les deux sont complémentaires. Pour moi, c’est évident, mais les gens qui prennent des décisions n’ont pas nécessairement cette équation en tête. »                     Mario Trépanier, directeur général du Centre culturel de l’UdeS

Bon pour l’environnement. De nouvelles politiques jaillissent tant au niveau international que local pour le développement d’activités de proximité, c’est aussi pour cela qu’il faut en encourager le développement d’ACM dans nos municipalités ; sans compter que ce développement aise à la conservation du patrimoine, en animant des lieux potentiels, peu utilisés, comme nos églises ou le théâtre Piggery.

Dans un colloque traitant des suites de la pandémie, la professeure Guylaine Vaillancourt, en ce qui a trait à la santé et les arts, concluait« Tout ce qui nous fait du bien nous fait sécréter des endorphines, et on en veut encore. Là, on est en famine… »

L’engouement actuel pour Arts-Cultures Massawippi permet les plus grands espoirs de retrouver cette vie active dans nos municipalités, dans le but de fortifier la proximité.

« L’avenir est dans la force de regroupement, de collégialité, de partage, de solidarité… »  Conseil des arts et des lettres du Canada.

C’est ce que nous vous proposons. Joignez-vous à nous en communiquant à :

[email protected]

-= France Capistran

ARTS-CULTURES MASSAWIPPI

(version française ici)

A new organization for arts and culture in the Massawippi Valley.

ARTS-CULTURES MASSAWIPPI is a non-profit organization, born only a few months ago,whose mission is to enhance the crucial presence of arts and culture in the personal and social life of the population of the Lake Massawippi basin.

This grouping has quickly brought about the enthusiasm of more and more renowned artists and citizens of all professions who want to promote and participate in artistic and cultural activities. Residents of North-Hatley, Canton de Hatley, Hatley, Ste-Catherine de Hatley and Ayer’s Clff quickly became involved.

Working teams developed activities theater, storytelling, singing, instrumental music, literature… for and by the citizens of the 5 municipalities.

The objectives go beyond simple entertainment and aim at the development of a “real community of proximity, inclusive, open to the world, capable of adapting, healthy, developing coherence between the individual and society, because arts and culture are the most effective engines.” (Acfas 2021)

Art is essential for health, as the UN already cited in its Nov. 2019 newsletter, “Art can benefit health, both physical and mental. This is one of the key findings of a new report from the World Health Organization (WHO) Regional Office, which analyzes evidence from more than 900 publications from around the world.”

As good as sports and physical activity

“It is now a given in our society that practicing a sport, being physically active, is good for our health. In my opinion, we are now taking the next step: considering that practicing an art form or frequenting cultural places also has an impact on our psychological and physical health.

Professor Jocelyne Faucher, Secretary General and Vice-Rector for Student Life Université de Sherbrooke

“Sports are important for the body, and arts and culture are good for the heart and soul. The two are complementary. To me, that’s obvious, but people who make decisions don’t necessarily have that equation in mind.”  

  Mario Trépanier, Executive Director of the UdeS Cultural Centre

Good for the environment. New policies are emerging at both the international and local levels for the development of community-based activities, which is also why we need to encourage the development of ACMs in our municipalities; not to mention the fact that this development helps preserve our heritage by animating potential, little-used sites such as our churches or the Piggery Theatre.

In a symposium on the aftermath of the pandemic, Professor Guylaine Vaillancourt concluded, “Anything that makes us feel good makes us release endorphins, and we want more. Right now, we’re starving…”

The current craze for Arts-Cultures Massawippi allows the greatest hopes to find this active life in our municipalities, with the aim of fortifying proximity.

“The future lies in the strength of grouping, collegiality, sharing and solidarity.  Canada Council for the Arts and Letters.

This is what we propose to you. Join us by contacting

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  • France Capistran

Questions en suspens concernant la démolition du 190, rue Main 

(English version here)

Après avoir assisté lundi dernier à l’atelier de travail organisé par la municipalité concernant le projet de démolition du 190, rue Main, il m’a semblé qu’il me manque la réponse à deux questions importantes pour pouvoir me faire une opinion éclairée sur le sujet, à savoir :

  • À quel prix la maison pourrait-elle être épargnée du pic des démolisseurs?
  • Ce prix est-il justifié?

La municipalité pourrait, il me semble, fournir cette information à la population tout en respectant le cadre qu’elle a établi ou qui lui a été imposé pour prendre une décision. Cela aurait le mérite d’assainir le débat en le ramenant aux faits plutôt qu’aux opinions en plus de légitimer la décision que la municipalité prendra quant à l’avenir du 190, rue Main.

À quel prix la maison pourrait-elle être épargnée du pic des démolisseurs?

Le fait que la maison soit en très mauvais état n’est remis en cause par personne. Comme elle est louée, on peut présumer qu’elle n’est pas dangereuse dans l’immédiat pour ses occupants. C’est tout ce que l’on sait pour le moment. La maison peut-elle être remise en état? Dans la mesure où l’on croit que tout bâtiment peut être rénové si l’on y met les ressources, la réponse serait « oui ». Mais à quel prix? C’est là toute la question.

Ainsi, il me semble que la première étape pour décider si la maison devrait être démolie ou pas serait d’établir une évaluation crédible des coûts de rénovation faite par une firme indépendante. Cela aurait le mérite de mettre fin aux spéculations de part et d’autre et de baser la décision non pas sur des impressions, mais sur des données. Compte tenu des passions que suscite ce dossier, la municipalité ne peut pas faire l’économie de cette étape, à mon avis.

Ce prix est-il justifié?

Une fois les coûts de rénovation évalués, il importe de décider s’ils sont justifiés. J’aimerais dire d’emblée que le raisonnement selon lequel la maison pourrait être démolie si les coûts de rénovation dépassent l’évaluation municipale ne s’applique pas ici, car il s’agit d’une maison patrimoniale. En effet, l’évaluation municipale ne tient pas compte de cet aspect, pourtant central dans le dossier. J’ai d’ailleurs été étonnée d’apprendre à l’atelier de lundi dernier que le comité de démolition n’a pas fait appel au comité du patrimoine avant de prendre sa décision. Il me semble que cela devrait être rectifié le plus rapidement possible.

En effet, tous s’entendent pour dire que la maison est magnifique. Mais encore? La maison possède-t-elle des caractéristiques particulières qui en font un témoignage unique de notre passé? Peut-être, peut-être pas, nous le ne savons pas. Or, avant de décider de la démolir, il me semble important de répondre à cette question.

S’il est établi que la maison possède une certaine valeur patrimoniale et qu’il serait souhaitable de la réparer, il reste ensuite la question de la valeur de la maison. Il me semble qu’une façon de procéder pourrait être de comparer les coûts de rénovation de la maison à ce qu’il en coûterait pour reconstruire une maison similaire avec les mêmes matériaux. La maison est-elle si hypothéquée que ce serait plus cher de la rénover que d’en reconstruire une pareille? Dans ce cas, elle pourrait être démolie à regret. Sinon, tous les efforts devraient être faits pour la conserver.

Avant de conclure, j’aimerais dire que j’ai été touchée par le témoignage de la propriétaire de la maison à l’atelier de travail organisé par le conseil municipal sur le projet de démolition du 190, rue Main. Celle-ci se disait très affectée par la tournure des événements, car elle se voit propulsée au cœur d’un débat dans lequel elle a l’impression de tenir le mauvais rôle. Je comprends qu’il doit être difficile d’accepter que tout un chacun se prononce sur la façon dont elle souhaite disposer d’une propriété privée en mauvais état qu’elle a sans aucun doute achetée à fort prix.

Ceci étant dit, l’âge et la beauté du 190, rue Main font en sorte que la maison devient plus qu’une simple propriété privée, d’où la question délicate suscitée par l’éventualité de sa démolition : le désir de la propriétaire de jouir de son bien comme elle l’entend s’oppose à l’intérêt collectif de préserver les traces du passé. C’est pourquoi je crois qu’il importe ici de prendre du recul pour rappeler que cette question dépasse largement les personnes en cause, car la décision qui sera prise de démolir ou pas la maison aura des effets qui survivront à presque tous les participants à cette discussion. Quand nous ne serons plus là, la maison qui résultera de la décision restera.

Voilà pourquoi, à mon avis, la décision d’accorder un permis de démolition pour la maison devrait être prise seulement après avoir établi que les coûts de rénovation sont prohibitifs en regard de la valeur patrimoniale et réelle de la maison.

– Marie-Christine Richard