Berthe Morisot, Femme impressionniste au Musée national des beaux-arts du Québec

Bibliothèque – North Hatley – Library

(English follows)

Berthe Morisot a été une des fondatrices du groupe impressionniste à la fin de l’année 1873, qui a conduit à la première exposition l’année suivante. Elle a été immédiatement reconnue comme une des artistes les plus novatrices du mouvement, et, malgré les quolibets qui ont entouré la naissance de l’impressionnisme, elle gagne les éloges de critiques et d’amateurs influents. Aujourd’hui, elle reste pourtant moins connue que ses homologues impressionnistes, comme Claude Monet, Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir.

Pour en savoir plus :

https://www.mnbaq.org/exposition/berthe-morisot-1256

Et dans ce magnifique musée, il y a une foule de choses à voir en plus!

Mardi, le 28 août.  Coût: 95 $ – autobus, entrée du musée et médiaguide (tablette et écouteurs).  

Départ de North Hatley à 7h15, départ de Québec à 15h30

Inscrivez-vous!  Par courriel ([email protected] ou [email protected]), par téléphone (819 842-2110), ou à la Bibliothèque.

Susan Gwyn

Berthe Morisot, Woman impressionist at the Musée national des beaux-arts du Québec

Bibliothèque – North Hatley – Library

One of the founding members of the French Impressionists, Berthe Morisot was celebrated in her time as one of the leaders of the group, and her innovative works were coveted by dealers and collectors alike. Despite her accomplishments, today she is not as well-known as her Impressionist colleagues, such as Claude Monet, Edgar Degas, and Pierre-Auguste Renoir.

For more see: https://www.mnbaq.org/en/exhibition/berthe-morisot-1256

And there is lots more to see in this wonderful museum!

Tuesday, 28 August. Cost: 95 $ – Bus, museum entry and mediaguide (tablet and earphones).

Leave North Hatley 7:15 am, leave Québec 3:30 pm.

Sign up now, by e-mail ([email protected] or [email protected]), by telephone (819 842-2110) or at the Library.

Susan Gwyn 

Problème créé! Problème résolu!!

(English follows)

Plusieurs semaines de la saison d’été se sont déjà écoulées, et l’administration de la municipalité propose finalement une solution (qui entrerait en vigueur en septembre!) – au problème qu’elle a, elle-même, créé : le problème de l’accès restreint à la plage publique. C’est ce qui caractérise le monde Trumpien d’aujourd’hui: créer une crise monstre, puis proposer une solution extrême, qui paraît presque ‘raisonnable’ par comparaison, en déclarant qu’elle résout la crise (Google « Overton window » pour une description de ce processus).

Pour revenir à l’essentiel ici : la municipalité met de côté la SRNH, une communauté de bénévoles qui sert North Hatley d’une manière exemplaire depuis cinquante ans et, ce faisant, limite l’accès à la plage publique. Et que propose-t-elle maintenant? Que toute personne qui veut utiliser notre plage publique obtienne, à ses propres frais (et à nos frais – on nous dit que cette solution nous coûtera plusieurs milliers de dollars) une carte, confirmant son identité et son utilisation, et signe un document qui, vraisemblablement, stipulera qu’elle renonce à tenir la municipalité responsable si un événement fâcheux devait se produire (noyade, ou autre!). De toute évidence, la municipalité s’intéresse plus à la responsabilité civile qu’à la sécurité publique! Il s’agit là d’une solution purement bureaucratique à un problème que la municipalité a elle-même créé – et seulement à certains aspects du problème, puisque la SRNH continue à être mise à l’écart.

Nous, les résidents de North Hatley, nous savons et nous acceptons ce que signifie vivre sur un lac (pas un océan, pas une piscine), et nous sommes conscients des plaisirs et des dangers qui y sont attachés. Nous acceptons ce « risque » et il n’est pas nécessaire qu’on le gère pour nous, que l’on nous oblige à signer un document pour protéger la municipalité ou les conseillers, qui, et je tiens à le leur rappeler, ont été élus pour nous représenter, et non pas pour « proposer » et ensuite « imposer » des solutions, qui est le mode que ce Conseil (et le précédent) adopte constamment.

La solution à cette crise créée de toutes pièces est beaucoup plus simple et beaucoup moins coûteuse, une solution confirmée par la Cour d’appel du Québec dans Joly c. Salaberry-de-Valleyfield [voir en particulier le paragraphe 40 de la décision, disponible en ligne à : https://www.canlii.org] : ouvrir les portes à la plage et laisser entrer les gens! Mettre fin à la surveillance coûteuse et invasive; mettre fin aux tentatives de nous contrôler! Il se pose, en effet, en rapport avec la plage, des questions liées à la sécurité publique, comme pour n’importe quel plan d’eau, mais quelle est l’histoire réelle de North Hatley et du lac Massawippi? Un total de six noyades en trente ans, liées à des accidents de voiture et de pêche, et à un suicide. Avons-nous besoin d’une réponse bureaucratique à un danger fantasmatique, ou avons-nous besoin de réalisme et d’une compréhension véritable de l’histoire réelle de North Hatley et du lac Massawippi? Il s’agit là, bien sûr, d’une question purement rhétorique.

– Paul St-Pierre

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